Montpellier n'aura pas Mignoni, le casting des entraîneurs se poursuit

Dans ces mêmes colonnes, lundi, nous faisions état du vif intérêt de Mohed Altrad pour Pierre Mignoni. Le président du MHR souhaitait débaucher le manager lyonnais pour en faire le nouvel homme fort de son staff. Malgré des discussions avec l’ancien demi de mêlée et ses dirigeants, l’entrepreneur n’a pu parvenir à ses fins.

En début de semaine, son approche a été repoussée par ses homologues lyonnais. "La porte est fermée à double tour et il n’y a aucune raison de l’entrouvrir, a rétorqué le président Yann Roubert dans les colonnes du quotidien Le Progrès. Il est hors de question de laisser partir Pierre qui est au centre de notre projet." Pierre Mignoni reste donc au Lou, avec qui il est lié jusqu’en juin 2023. Mais il l’avoue : la sollicitation du MHR ne l’a pas laissé insensible non plus. "Je me suis posé la question, a-t-il par la suite reconnu dans L’Équipe. Et c’est normal. J’ai douté. […] Je vais rester à Lyon. […] Être contacté pour moi, ça signifie qu’on s’intéresse à moi, mais ça ne va pas plus loin."

S’il sera encore sur le banc du Matmut Stadium en 2021-2022, reste à savoir par qui il sera épaulé. Ses adjoints, David Gérard, David Attoub, Julien Puricelli, Kenny Lynn, arrivent en fin de contrat en juin prochain. "Il n’y a pas de soucis de ce côté-là, complète Yann Roubert. L’objectif est de continuer avec le même staff. Tout devrait être réglé courant février." Selon nos informations, Pierre Mignoni songerait tout de même à renforcer ou à remodeler quelque peu son encadrement à terme.

Azéma, aussi sous contrat

Du côté de Montpellier, Mohed Altrad se retrouve contraint d’activer d’autres pistes pour trouver le futur manager de son club. S’il s’en tient à sa préférence pour un technicien français, la liste des candidats crédibles apparaît de plus en plus réduite. Comme évoqué lundi, le nom de Franck Azéma a récemment circulé du côté du GGL Stadium. Les dirigeants héraultais envisageraient de passer à la vitesse supérieure sur ce dossier et d’établir un contact. Mais là aussi, même si l’intérêt paraissait réciproque, il faudra négocier une libération contractuelle, l’entraîneur double champion de France étant engagé jusqu’en juin 2023 avec l’ASMCA. Au regard des contraintes liées à la venue des techniciens hexagonaux cet été, il serait en tout cas prématuré d’écarter les pistes étrangères.