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L’Aviron veut retrouver la dynamique

Par Edmond LATAILLADE
  • Yan Lestrade et les Bayonnais n'ont pas les faveurs du Covid et donc du calendrier
    Yan Lestrade et les Bayonnais n'ont pas les faveurs du Covid et donc du calendrier Icon Sport
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Depuis le match face à Leicester, début des ennuis, l’Aviron accumule les aléas et sautes de calendrier. Saura-t-il retrouver le rythme qui lui manque tant ?

«Ingérable !» s’exclame Ludovic Loutau, le responsable de la performance physique. Depuis le match de Coupe d’Europe, face à Leicester, l’Aviron subit les à-coups d’une période pour le moins particulière. La tâche des préparateurs physiques, si elle est primordiale, s’avère alambiquée. «On subit les choses, poursuit-il. On n’est plus dans l’anticipation, la planification, ce qui est le cœur du métier, on pare au plus pressé. On ne maîtrise rien. C’est dur à accepter, à digérer surtout.» Alors que les Bayonnais avaient repris la compétition après avoir été isolés avant la reprise contre Pau et en suivant contre La Rochelle, ils ont enduré une nouvelle coupure forcée la semaine dernière. Pas évident de rester dans la cadence. «On est à la recherche de rythme. Alors qu’on pouvait, là, planifier, on subit à nouveau et on réagit sur l’instant.»

«Un casse-tête»

Et le match en opposition contre des espoirs du club ne remplacera pas la compétition. «Entre joueurs du même club, c’est difficile, justifie-t-il. On est dans l’à peu près. La situation était gérable jusqu’à début décembre, là, c’est du grand n’importe quoi. Et maintenant on va au-devant d’une planification qui ne s’arrête plus.» En effet, le calendrier offre cinq matchs d’affilée, Castres, Brive, Clermont, Toulon et Agen. Brive et Agen à domicile. «Des matchs capitaux ! Et on va enchaîner sans moments de régénération.» Cette adaptation permanente, cet imbroglio du calendrier, pourraient être surmontés s’il n’y avait pas eu ces périodes d’isolement, cruciales pour l’intégrité physique des joueurs. «Les joueurs n’avaient plus accès au club, à la salle de musculation. Ils sont restés dix jours sans efforts du tout, alors qu’ils ont l’habitude de s’entraîner tous les jours à très haute intensité. Et certains qui avaient contracté la forme anglaise du virus se sont retrouvés 15 jours à l’isolement. On a travaillé avec une multitude de groupes. Un casse-tête !» L’Aviron va donc se remettre dans le rythme à Castres. Dans quelles conditions ? La réponse sera sur le terrain. Sera-t-il prêt ? La réponse de Ludovic Loutau : «J’espère» en dit long sur cette sortie du tunnel. En tout cas, il sera à la recherche d’abord de la dynamique. «On n’est pas les seuls dans ce cas», ajoute le préparateur physique. Certes, mais l’Aviron a semble-t-il gagné le pompon !

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