Le sélectionneur : Pivac, sauce kiwi
Quatrième sélectionneur néo-zélandais du Pays de Galles (après Warren Gatland, Graham Henry et Steve Hansen), Wayne Pivac ne s’estime pas étranger à sa nouvelle patrie, où il s’est établi depuis 2014.
« Je me vois comme un coach gallois, déclarait-il l’an dernier. C’est un grand avantage de connaître le rugby local, et je ne me serais pas aventuré à ce poste si je ne m’en sentais pas capable et passionné par ce défi. » Il savait déjà que de marcher dans les empreintes géantes de Gatland ne serait pas simple. « Certains joueurs vont essayer de rester dans l’ombre, en espérant qu’on ne vienne pas leur demander de tout changer dans leur jeu », avait d’ailleurs prévenu le capitaine Alun Wyn Jones. Force est de constater qu’il n’a pas été entendu. « On va s’attacher à faire bouger la balle un peu plus en attaque, mais ça va prendre un peu de temps, prévenait Pivac. Il m’a fallu un peu de temps aux Scarlets pour changer la mentalité, affiner les compétences et faire en sorte que tout le monde comprenne son rôle. » Avec un franc succès : une victoire finale dans le Pro 14 en 2017. Pour l’instant, Wayne Pivac s’est fourvoyé en sélection. Les problèmes constatés dans le jeu ont été nombreux lors du Tournoi 2020. Le manque de ligne directrice en attaque, l’incapacité à garder la possession et le jeu au pied hasardeux sont autant de problèmes qu’il faut résoudre. Pire encore, en touche le taux de réussite de l’alignement gallois est tombé de 85% à 73%...
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