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Aurillac, jamais deux sans trois ?

Par Jean-Marc AUTHIÉ
  • Thomas Vincent, ici à l’œuvre, et Thomas Salles forment une paire dynamisante au sein de l’effectif cantalien. Photo Stéphanie Biscaye
    Thomas Vincent, ici à l’œuvre, et Thomas Salles forment une paire dynamisante au sein de l’effectif cantalien. Photo Stéphanie Biscaye
Publié le Mis à jour
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Aurillac va devoir aligner toutes ses planètes ce soir face à Vannes, leader de Pro D2, qui s’est toujours plu à Jean-Alric.

Après Béziers et Oyonnax, les Aurillacois restent sur deux propositions intéressantes à domicile. Il va falloir encore élever le niveau ce soir pour la venue de Vannes, leader de Pro D2. Face à une équipe très joueuse, et qui surfe sur une drôle de dynamique à l’extérieur (huit matchs, six victoires, un nul, une défaite), il faudra peut-être éviter le retard à l’allumage.

Après une semaine de congés, les Aurillacois ont repris non pas les chemins de l’entraînement, mais les sentiers de la cohésion avec un week-end sur les hauteurs du Puy Mary. L’occasion également de faire plus ample connaissance avec le petit nouveau, Charlie Francoz, joker médical de Reece Hewat, prêté par le Stade français jusqu’à la fin de saison. Pas question de détente dans cette histoire, mais juste l’idée d’inscrire un peu plus de solidarité cantalienne dans le marbre. « Vannes, c’est l’ogre de ce Pro D2, capable de gagner n’importe où. Il va falloir que l’on soit à 200 %, que l’on mette beaucoup d’envie, de générosité, prévient David Banquet, entraîneur adjoint des avants. Il faudra s’appliquer tout simplement sur les fondamentaux. Si on les prive de ballons, ils auront du mal à mettre leur jeu en place. »

Les « Thom-Thom » flingueurs

Alors sans bien sûr faire offense à l’ensemble du groupe, le Stade aurillacois comptera une nouvelle fois sur ses « Thom-Thom » flingueurs, ne serait-ce que pour montrer la voie. On parle là bien entendu de l’arrière Thomas Salles et son efficacité redoutable face aux perches ; mais également de Thomas Vincent, l’ouvreur prêté par Agen capable à tout moment de dynamiter une défense, à l’image de son essai face à Oyonnax.

Mais on le sait, une équipe de rugby ne s’arrête pas à un, voire deux joueurs. C’est un ensemble. Et lorsqu’Aurillac se met à composer à l’unisson, comme face à Béziers, comme face à Oyonnax, alors cet Aurillac là fait plier n’importe qui. En revanche, s’il oublie de mettre le réveil, s’il s’oublie dans l’indiscipline, Vannes ne fera qu’une bouchée des ambitions cantaliennes. « La meilleure défense, c’est la conquête. S’ils n’ont pas de ballons, ils peuvent être les meilleurs joueurs de la planète, ce sera compliqué pour eux de jouer », insiste David Banquet. Les chahuter en touche, les bousculer en mêlée, monter très vite en défense, les agresser, les faire tomber, leur faire peur, « éviter de prendre un essai au bout de deux minutes et scorer les premiers »… il faudra au moins tout cela pour faire chavirer le navire breton qui n’a plus perdu à l’extérieur depuis le 11 septembre !

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