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Le BO a appris à s’adapter

Par Pablo Ordas
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    Le BO a appris à s’adapter Icon Sport
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Initialement prévue jeudi, la rencontre entre Biarritz et Provence aura finalement lieu ce lundi soir. Rien de choquant, ou presque, pour des Biarrots désormais habitués aux changements de calendrier.

Si en ces temps de crise sanitaire, enchaîner des matchs est un luxe, s’adapter est devenu une obligation. C’est peu dire que du côté d’Aguiléra cette capacité est mise à l’épreuve depuis longtemps. Pour rappel, en octobre dernier, le Biarritz Olympique avait été un des premiers clubs de Pro D2 fortement touché par le Covid et n’avait pas pu jouer pendant un mois. Depuis ? Le BO a retrouvé du rythme, glané des victoires de prestige et occupe aujourd’hui la troisième place du Pro D2. Les raisons expliquant cette réussite sont multiples, mais ne se cantonnent pas qu’aux uniques progrès sur le terrain. « En arrivant au mois de juin pour commencer la préparation, avec l’équipe médicale et le staff, nous avions déjà fait cinquante mille projections sur tous les changements qui pourraient arriver, raconte Matthew Clarkin. J’avais ensuite dit à l’équipe que notre capacité à s’adapter à n’importe quel scénario ferait notre réussite, cette année. »

Au gré des annulations, reports, fermetures ou autres, on a ainsi pu voir le BO fouler les pelouses de Pro D2 le mardi, jeudi, vendredi, samedi ou dimanche. Pour la réception de Provence, les Basques vont occuper le créneau du lundi. Une première, cette saison, pour eux. « Notre but, désormais, c’est de cocher tous les jours de la semaine, ironise Clarkin. Plus sérieusement, nous avons un peu perdu la notion des jours. On se lève le matin et on fonce ! Vous savez, nous avons eu le club fermé, des matchs déplacés, reportés. Ça ne nous choque plus maintenant. Tout est question d’adaptation et de vigilance. Et honnêtement, je pense que les joueurs ne sont plus perturbés. »

Les Géorgiens en “septaine”

Cette fois, ce n’est ni un variant, ni un cluster qui a poussé la LNR à reporter la rencontre. Mais un manque de piliers au BO, à cause des nouvelles mesures gouvernementales. « Nous avons laissé partir trois joueurs géorgiens en sélection. Pendant leur absence, l’État a changé le protocole concernant le retour de joueurs qui étaient à l’étranger et nos Géorgiens ont dû se confiner une semaine à partir de dimanche » explique le directeur sportif. Synaeghel (angine), Watremez (lombalgie) et Akhobadze blessés, Nutusbidze et Tcheisvhili en septaine, le BO ne disposait donc que de deux piliers (Millar et Azariashvili) pour recevoir Provence, jeudi. Ce lundi, l’isolement de Tcheisvhili et Nutsubidze sera terminé et Biarritz pourra donc compter sur la présence de ses Géorgiens. Et si Nutsubidze (légèrement blessé avec la sélection nationale) ou Akhobadze venaient à renoncer, on pourrait alors assister aux grands débuts du jeune et prometteur Baptiste Erdocio (20 piges), gamin du Bidart Union Club, arrivé au BO à 14 ans.

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