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Vannes, têtu comme un Breton

Par Jean-Marc Authié
  • Les leaders du championnat affichent un pragmatisme sans faille et confirment leur bonne forme du moment.
    Les leaders du championnat affichent un pragmatisme sans faille et confirment leur bonne forme du moment.
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Sans éclat, mais avec une efficacité redoutable, le RCV s’est imposé à Aurillac, avec le bonus offensif en prime.

L’entêtement, ça a du bon ! Les Vannetais en ont fait la démonstration vendredi à Aurillac. Les hommes de Jean-Noël Spitzer ont récité leur partition sans grandes envolées, mais en portant le ballon avec grande conviction. Une tactique payante alors que les Bretons ont été contrariés sur tous leurs lancers. « On s’attendait à un match engagé et rude sur les contacts. C’est une équipe qui nous avait déjà fait mal à l’aller et ça les joueurs s’en rappelaient », notait Jean-Noël Spitzer. Dans le froid, le brouillard parfois, et sur une pelouse gorgée d’eau, Vannes s’est contenté d’un jeu minimaliste, mais d’une redoutable efficacité. La première action donnant le ton.

Sur un lancement, les trois-quarts trouve la faille, mais sont repris dans les dix mètres. L’arbitre reviendra sur la pénalité en cours, mais Hilsenbeck ira en pénaltouche. Ce sera aussi le premier contre aurillacois de la soirée.

Quelques minutes plus tard, l’ouvreur vannetais ouvre son compteur (7e). Vannes a la maîtrise du ballon, tente, insiste, mais ça ne passe pas. En vingt minutes, les Bretons se sont déjà fait contrer trois fois en touche, Aurillac sera, lui, beaucoup plus pragmatique. Deux petites incursions dans le camp adverse et Salles qui soigne ses stats (6-3, 21e). Mais Vannes reste sur son plan de jeu. « Le terrain était injouable. Cela ne servait à rien de faire des efforts inutiles au milieu du terrain ou dans des zones qui ne rapportent pas beaucoup de points. Il fallait aller chez l’adversaire et essayer d’avoir une possession dans leur trente derniers mètres », poursuivra le coach.

Porté gagnant

Imperturbable malgré les sorties prématurées d’Abendanon (28e) et Rabut (34e), le RCV obtient quatre pénalités et à chaque fois on file en touche. À chaque fois, le contre aurillacois ou la défense prendront le dessus… sauf à la 37e. On s’enroule autour de Picquette et Leafa termine le boulot (6-10 à la pause).

Au retour des vestiaires, on ne change pas une tactique qui gagne. Pénalité, touche, Picquette, ballon porté, mais cette fois Edwards trouve une faille. Le jeu file au large et c’est Popelin qui conclut (6-15, 45e). Aurillac tente de réagir et recolle grâce à la botte de Salles (9-15, 57e). Mais dans le jeu, c’est maigre et surtout on ne franchit pas le mur breton. « On n’a pas trouvé les solutions », se contentera Dubourdeau à la fin du match.

Ce ne sera pas le cas de Vannes qui ira au bout de ses convictions, de sa position de leader, de sa certitude sur les ballons portés. Alors qu’ils peuvent assurer la gagne sur pénalité, les Bretons choisissent une nouvelle fois d’aller en touche car ils ne visent que le bonus offensif. Une audace valorisée par Béziat (9-22, 72e).

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