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Bachelier : "L’Usap ne peut pas tout gagner"

Par Émilien VICENS
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    "L’Usap ne peut pas tout gagner"
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Le Catalan Lucas Bachelier évoque la période un peu plus dure que traverse son club avant de se déplacer à Angoulême vendredi (19h). Le troisième ligne explique avec lucidité que l'Usap n'est pas invincible.

Lucas, même si le SAXV occupe la dernière place du Pro D2, ce déplacement chez la lanterne rouge n’aura rien de facile…

Il n’y a pas de match facile en effet. Et je pense que le papier, c’est justement un match difficile. Tous les week-ends, Soyaux-Angoulême joue une finale pour se sauver. Je pense que c’est plus dur de jouer ce genre d’équipes en difficulté, devant engranger le maximum de points à domicile. Quand on regarde leurs derniers matchs, on voit qu’ils posent des problèmes à toutes les équipes. Ce n’est pas un match à prendre à la légère.

D’autant que l’Usap n’a pas l’air très en forme ces dernières semaines. Comment expliquez-vous ce contenu poussif et brouillon depuis un mois ?

On se met en difficulté tout seuls. Nous ne réussissons pas nos touches, nous avons du déchet en mêlée, quelques rucks où l’on perd les ballons… Il faut rectifier tout ça.

À quel point ce déficit en conquête vous handicape-t-il ?

On sait que sans une bonne mêlée et sans une bonne touche, on ne peut pas gagner les matchs. Ou alors on les gagne, mais pas comme on le souhaiterait. Nous n’avons pas envie d’attendre les cinq dernières minutes pour savoir qui va gagner. Il faut imposer notre rythme et notre jeu, et pour cela, il nous faut des ballons. On ne veut pas passer notre temps à défendre.

Y a-t-il une forme d’usure qui s’est installée, alors que nous arrivons aux deux-tiers de la phase régulière ?

Non. On sait que nous sommes dans la deuxième moitié de ce championnat. On a eu une préparation un peu difficile avec la Covid, ce fut long, il a fallu s’adapter il y a quelques mois. Je ne pense pas qu’il y ait d’usure. Nous continuons de travailler pour préparer la fin de ce championnat et les phases finales. C’est aussi un choix des préparateurs physiques d’avoir notre pic de forme lorsque les beaux jours vont arriver et pas forcément de suite. Et puis je trouve que nous n’avons pas forcément de chance avec les conditions climatiques aussi. Cela fait quelques week-ends que l’on joue sous la pluie, ça ne nous avantage pas forcément.

Vous semblez dédramatiser cette période un peu plus difficile. S’agit-il de la bonne attitude selon vous ?

Il faut faire le dos rond oui. Il y a des moments moins bien dans une saison. En ce moment, nous n’avons pas les résultats escomptés. Une contre-performance contre Montauban, le bonus offensif oublié face à Carcassonne… Malgré tout, je trouve que l’on s’en sort bien. L’équipe ne lâche pas les matchs et essaie de prendre tous les points possibles. Je pense que ça ira mieux d’ici quelques semaines. La confiance va revenir.

En attendant, Vannes et Biarritz imposent un rythme très élevé dans l’optique d’une qualification directe en demi-finale. Avez-vous une certaine pression de résultat sur ce prochain match ?

La pression, elle est là tous les week-ends. On ne se cache pas, on affirme notre volonté de gagner à chaque match. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur. L’Usap ne peut pas tout gagner, et encore moins tout gagner de quarante points. Ça n’existe pas.

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