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Joshua Furno, l’éternel globe-trotteur

Par Pablo Ordas
  • Joshua FURNO  - 15.02.2014 - Biarritz / Toulouse - 19eme journee de Top 14 -
    Joshua FURNO - 15.02.2014 - Biarritz / Toulouse - 19eme journee de Top 14 - Manuel Blondeau / Icon Sport - Manuel Blondeau / Icon Sport
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Joker médical d’Evan Olmstead, le deuxième ligne a un parcours rugbystique étonnant. Dimanche, il pourrait disputer son premier match sous ses nouvelles couleurs.

En ces temps de crise sanitaire, il est difficile de voyager. Pour s’évader, on peut se replonger dans ses photos et vidéos. Ou alors, échanger quelques minutes avec Joshua Furno, le deuxième ligne du BO, arrivé à Aguiléra au début du mois. Âgé de 31 ans, le joker médical d’Evan Olmstead a des allures de globe-trotteur. Ses différents contrats l’ont emmené aux quatre coins du monde et l’international Italien (37 sélections), né à Melbourne, a ainsi joué en Italie (Viadana, Aironi, Zèbre), Angleterre (Newcastle), Nouvelle-Zélande (Wellington, Otago), Australie (Western Force), France (Narbonne, Biarritz) et aux États-Unis (San Diego). Rien que ça. "Toutes ces expériences furent très bonnes, raconte le joueur qui s’exprime dans un Français parfait. Elles étaient à chaque fois différentes par rapport au niveau de rugby, du championnat." Et voulues ? "Non, pas forcément, poursuit-il. Pour diverses raisons, mes contrats ne duraient pas longtemps. Mais j’aime beaucoup voyager et avoir plusieurs expériences rugbystiques." À force de bouger sans arrêt, le colosse (2 m, 114 kg) a développé des facultés d’adaptation express. "Il a cette capacité de rentrer dans une équipe, se mettre vite à jour, s’aligner avec les autres et être performant, apprécie Matthew Clarkin. C’était un élément important dans notre recrutement."

À Bidart en attendant

Déjà passé par le Biarritz Olympique pendant la saison 2013-2014, Furno a retrouvé du côté d’Aguiléra Kiki et Daniel, les intendants historiques ou Thomas Synaeghel, déjà au club à l’époque. "C’est un retour à la maison qui fait vraiment plaisir, savoure-t-il. Depuis mon départ du BO en 2014, je suis resté dans le coin. J’habite ici, donc je faisais des allers-retours." Avant ça ? "Je m’entraînais quelquefois avec le club de Bidart, mais il n’y avait pas de match à cause de la Covid. Comme j’ai signé un contrat avec San Diego pour la saison de Major League (En raison du contexte sanitaire, le championnat n’a pas encore démarré, N.D.L.R.), j’attendais le visa pour aller aux États-Unis, puis mon agent m’a dit que le BO cherchait un deuxième ligne. Voilà comment je suis arrivé." Et dimanche, au stade Albert-Domec, Joshua Furno devrait retrouver les terrains de Pro D2. Huit ans après les avoir quittés.

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