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Les limites de Vannes ?

Par Didier LE PALLEC
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Après Perpignan et Biarritz, c’est Nevers qui est parvenu à ses fins à la Rabine. Le 17-0 des neversois en seconde période résonne comme un sérieux avertissement pour les vannetais.

Jean-Noël Spitzer avait la tête des mauvais jours vendredi soir à l’heure de tirer les premiers enseignements. Il n’a pas parfois besoin de parler, car on sent gronder en lui une colère sourde. L’avantage avec le patron vannetais, c’est qu’il ne connait pas la langue de bois. Avec lui c’est cash. « Oui, il y a un peu de colère. Je suis énervé par la prestation de mon équipe en seconde période. » Et vlan ! Voilà le cadre posé et le débat situé.

Spitzer : « deuxième mi-temps faible »

Manque de discipline (Picquette et Blanchard avertis aux pires moments), trop de fautes concédées et surtout un collectif « pas bon dans la règle et dans la conduite de jeu ». Tour d’horizon et balayages des griefs et des manques. « Nous nous étions fixé comme objectif de gagner les deux mi-temps, alors même que c’est difficile d’avoir deux périodes constantes dans un match. Notre deuxième période a été faible alors que nous avons eu l’occasion de reprendre la main sur un ballon porté pour mettre de la pression… Mais sans succès. En fait, nous avons subi tout le deuxième acte. »

Opportunités offertes

En vérité, ce n’est pas dans les cinq dernières minutes et dans le temps additionnel que le RCV a concédé ce partage des points. Toujours selon le taulier vannetais : « C’est à 40/50 mètres de notre ligne que nous perdons le fil du match parce qu’on ne fait pas les choses que l’on doit faire. Dès lors, nous avons donné la possibilité à Nevers de revenir au score », commentait encore celui-ci. Pour autant, tout n’est pas à « jeter au chien » sur ce match. Confer les deux essais du premier quart d’heure, période qui laissa transpirer de belles promesses trop vite éteintes et la capacité d’un collectif à rivaliser dans le jeu de devant. « Mais ce que nous avons globalement montré ce soir, ne nous autorise pas à avoir des prétentions au classement. Nous avons montré nos limites et il faut en avoir conscience et ne pas avoir honte de la dire. » Le RCV sans doute aveuglé par son insolente réussite en aurait presqu’oublié certains fondamentaux. « Nous avons une marge de progression, celle d’être meilleur dans la conduite de jeu. On doit savoir se faire violence, avoir un coaching de meilleur qualité. Ce soir, le banc n’a pas répondu à mes attentes. »

Picault : « Pas digne de nous »

De tout ceci, Wandrille Picault (troisième ligne) ne pouvait que souscrire. « C’est un coup de frein dans notre parcours. Nous n’avons pas perdu notre rugby, mais ce que nous avons proposé n’est pas digne de ce que l’on sait faire. » Kilian Troin pour son baptême du feu affichait son bonheur d’en avoir été, mais ne se satisfaisait pas du résultat final. « C’est un avertissement. Il faut vite rebondir. » Mais la perspective d’aller à Soyaux-Angoulême sur le sol du dernier de la classe n’aura rien d’une ballade de santé…

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