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L’infatigable Steeve Barry

Par Pablo Ordas
  • Dans ce duel à haute intensité, Steeve Barry et les Basques ont raflé la mise. Ils conservent leur place sur le podium.
    Dans ce duel à haute intensité, Steeve Barry et les Basques ont raflé la mise. Ils conservent leur place sur le podium. Icon Sport - Icon Sport
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Auteur de son septième essai de la saison, l’ailier a disputé vendredi soir son vingt et unième match d’affilée. Il occupe la tête du classement des marqueurs de Pro D2.

À ce rythme, Steeve Barry va finir la saison sur les rotules. Vendredi soir, le trois-quarts aile disputait son vingt et unième match d’affilée ! C’est simple. Cette saison, l’ancien septiste a pris part à tous les matchs du BO. Titulaire à chaque fois, il a joué treize rencontres en entier et affiche un temps de jeu de 1 551 minutes sur 1 680 possibles… À haut niveau, c’est juste remarquable. Le garçon est humble. Ne comptez pas sur lui pour une longue tirade sur ses performances personnelles. Ces sept essais inscrits cette saison ? « C’est anecdotique. Plus tu joues, plus tu as de chance d’en marquer. » Le titre de meilleur marqueur, qu’il partage avec Romaric Camou et Melvyn Jaminet ? « Je ne fais pas trop attention à ça. C’est variant d’un match à l’autre et je préfère ne pas marquer et qu’on l’emporte avec le bonus offensif, même si quand ça arrive, c’est toujours cool et ça fait plaisir à mes parents. » Son temps de jeu démesuré ? « J’en suis content, mais c’est aussi à cause des nombreux blessés. On en déplore pas mal, surtout à mon poste. Que ce soit moi ou un autre, les mecs font très bien le travail et il n’y a pas de soucis. »

Son coéquipier Ximun Lucu, plus dithyrambique, expliquait vendredi soir : « Ce qu’il fait, franchement, c’est incroyable. Il n’a pas de repos et le lundi, il est là et cavale comme un gamin de 20 ans. C’est propre. Après, Steeve est un mec qui fait attention à beaucoup de choses et ça se voit sur le terrain. Il est à 100 %, il fait souvent des bons matchs. Félicitations à lui parce que c’est vraiment dur d’enchaîner les semaines en hiver. »

Le triangle arrière en forme

Au-delà de l’enchaînement de Barry, de la nouvelle grosse performance de Johnny Dyer, de la belle adaptation de Joshua Furno ou du match plutôt intéressant de Gilles Bosch qui, malgré des échecs au pied, s’est montré entreprenant dans l’animation offensive, on retiendra que derrière le BO possède un triangle arrière en forme. Gavin Stark, de retour de blessure, revient à son meilleur niveau. Marqueur la semaine passée à Carcassonne, l’ailier néo-zélandais a apporté de la densité sur son flanc gauche.

« On a l’habitude de jouer ensemble. On s’entend vraiment bien même en dehors du rugby et c’est important. Ça se voit sur le terrain. Dans le système de jeu qu’on a, ce sont des postes importants, donc il faut continuer ainsi », expliquait Ximun Lucu. Et l’arrière rouge et blanc dans tout ça ? Appliqué défensivement et dans son jeu au pied, malgré une pénaltouche non trouvée, Lucu est apparu inspiré sur les relances et a livré un de ses meilleurs matchs cette saison. À ce sujet, il confiait : « Je me sens bien dans l’équipe et avec les mecs. Après, je m’en fous un peu de moi. Je veux juste aider l’équipe comme on le fait avec les anciens. Vous savez, j’ai envie de vivre un beau truc avec le BO en fin de saison. C’est un peu pourquoi je me lève le matin et je vais m’entraîner… »

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