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Montauban : Le « remontaubanada »

Par Jean-Marc Authier
  • À l'image de son équipe, Silago a réalisé une très grande deuxième période contre Aurillac
    À l'image de son équipe, Silago a réalisé une très grande deuxième période contre Aurillac Icon Sport - Icon Sport
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Mené 19-3 à la pause, le club tarn-et-garonnais a livré un deuxième acte XXL pour aller chercher une précieuse quatrième victoire de rang.

On a entendu trembler les vestiaires montalbanais deux fois à Jean-Alric vendredi soir. La première fois, c’est pour prendre un énorme savon de la part du staff à la pause. La seconde, c’est pour hurler leur joie d’avoir remporter ce match. En face, on se demande encore comment on a pu perdre cette rencontre. Car les Aurillacois, à défaut d’être transcendants, ont été d’un pragmatisme exemplaire sur le premier acte. Au pied, Thomas Vincent a puni l’adversaire à chaque fois que les Aurillacois sont sont entrés dans leur camp. Derrière une touche et une mêlée impeccables, les fautes montalbanaises se multiplient. L’ouvreur cantalou trouve la mire à chaque fois (6e, 9e, 15e, 22e).

Trop de déchets et manque de combat d’un côté, application et précision de l’autre, Aurillac se sent plus fort et va le démontrer à la demi-heure. Nouvelle pénalité contre l’USM aux 22 mètres. On choisit la pénaltouche alors que le banc demande les trois points. Une belle prise de Havili Kaufusi, le maul se structure autour des gros et des trois-quarts mobilisés avant qu’Adrian Smith n’aplatisse dans l’en-but. Essai transformé par Vincent (19-0, 35e) et, qui plus est, carton jaune contre Munoz pour antijeu. Tout sourit à Aurillac et on ne voit pas comment Montauban va s’en sortir. Et pourtant, l’infériorité numérique va sonner la révolte avec, dans un premier temps, trois premiers points pour Aviata Silago après la sirène (19-3), puis, surtout, la soufflée monumentale du staff.

Rouleau compresseur

Des vestiaires desquels les Aurillacois ne sont pas vraiment sortis. En supériorité, ils cafouillent le premier ballon après le renvoi. Un enchaînement de mauvaises passes, mauvais placements et mauvais soutiens et pénalité. Paul Graou manque la mire (43e) tandis que Munoz revient sur la pelouse. Mais l’USM s’enhardit et Graou va se racheter quelques secondes plus tard.

Sur la médiane, le demi de mêlée trouve d’abord un intervalle, s’arrache d’un double plaquage, se joue de la base arrière avant de sortir une chistera magique pour Silago qui n’a plus qu’à conclure avant de transformer (19-10, 45e). Bien que Vincent passe une nouvelle pénalité (22-10, 57e), l’USM ne lâche rien. Silago répond (22-13, 61e), mais plus déterminés et plus frais physiquement, les Sapiacains évoluent en véritable rouleau compresseur.

À l’image d’un deuxième essai, copie conforme de celui d’Aurillac, mais autour d’un ballon porté sur 25 mètres et Jérémy Chaput pour valider l’effort collectif avant que Silago transforme (22-20, 67e), et carton jaune en prime pour Alexandre Plantier. Si Vincent, auteur de 20 points, donne un peu d’air aux siens (25-20, 71e), Montauban bonifiera lui sa supériorité. Un essai en bout de ligne de Cyril Deligny après une action pleine de lucidité de Maxime Salles (25-25, 75e). Pour enfoncer le clou, l’essai sera transformé par Silago… avec un poteau rentrant synonyme de quatre points précieux.

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