L’Étoile de la semaine : Anthony Coletta
Face à Colomiers, Nevers n’a jamais réussi à mettre en route ses inexorables ballons portés ni à conforter son statut de meilleure attaque à domicile.
« C’est la première fois de la saison qu’on est contrés comme ça sur nos ballons portés, soupirait le manager Xavier Péméja. Et on a tapé dans un mur pendant tout le match. » Symbole et fer de lance de cette puissance columérine, Anthony Coletta était sans doute un peu plus galvanisé que d’habitude par un rôle de capitaine qu’il exerce occasionnellement cette saison. Arrivé l’été dernier de Soyaux-Angoulême, le deuxième ligne (souvent) et flanker (parfois) a passé tout le match aux avant-postes, plaquant à s’en taler les épaules, plongeant ses solides vérins dans la fournaise des mauls pour déstructurer les engrenages neversois et enrayer leur jeu de vitesse. Sans oublier une ferme présence dans les accrochages qui ont émaillé la fin de la première période et dans lesquels sa haute carrure barbue n’était jamais loin de l’épicentre. Le choix de le placer à l’aile d’une troisième ligne de teigneux a payé. C’est seulement la deuxième fois de la saison qu’Anthony Coletta évolue hors de la « cage » où il a été titularisé à onze reprises.
À 31 ans, le Parisien formé à Brive justifie sans surprise les attentes du staff columérin, qui en a fait un des hommes de base de son pack. Sa onzième saison en Pro D2 s’annonce comme l’une des plus riches de la carrière et pourrait le mener, fin mai lors des phases finales, à son 200e match dans ce championnat.
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