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Aurillac doit retrouver de l’orgueil

Par Jean-Marc AUTHiÉ
  • Mikheil ALANIA of Aurillac during the Pro D2 match between Oyonnax and Aurillac on October 23, 2020 in Oyonnax, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Mikheil ALANIA - Stade Charles Mathon - Oyonnax (France)
    Mikheil ALANIA of Aurillac during the Pro D2 match between Oyonnax and Aurillac on October 23, 2020 in Oyonnax, France. (Photo by Romain Biard/Icon Sport) - Mikheil ALANIA - Stade Charles Mathon - Oyonnax (France) Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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La défaite face à Montauban passe toujours mal. Au-delà du résultat, c’est l’attitude qui a été et sera dorénavant pointée du doigt.

Les mines déconfites du vendredi soir, on les a retrouvées sur un week-end porté sur la remise en question. Remise en question des joueurs, mais aussi du staff pour tenter de comprendre comment on passe d’un 19 à 0 en 40 minutes à un 25 à 27 final, et surtout une deuxième période où le combat puis le physique ont pris une belle secouée. Bref, pas le temps de se lamenter qu’il faut enchaîner avec un déplacement à Carcassonne qui peut donner des sueurs froides aux Cantaliens. C’est dans ce sens qu’a travaillé le Stade aurillacois toute la semaine, avec des montées en pression voire de bonnes vociférations des cadres pour rappeler les enjeux et les devoirs de chacun.

Car désormais, Aurillac va devoir regarder dans son rétro pendant un bon moment pour ne pas voir revenir comme des boulets de canon Rouen et Valence-Romans qui seront les prochains adversaires du mois de mars. Certes, le Stade possède toujours 9 points d’avance sur le premier relégable drômois, mais ce premier relégable a un match en retard à jouer.

Ne pas "baisser la garde"

"C’est pas facile de digérer une défaite comme celle de Montauban, même si on en a identifié les raisons. Aujourd’hui, dans le rugby moderne, il ne suffit que de cinq, dix minutes de moins bien pour renverser un match."

Roméo Gontineac ne veut plus que cela se reproduise et compte sur "le caractère" de ses joueurs, de son groupe, pour réagir. "Il faut regarder devant, a martelé le technicien roumain toute la semaine, bien épaulé par son staff. La pire des choses pour nous serait de baisser la garde. Ce n’est pas l’état d’esprit que l’on a mis en place depuis le début de saison." De la révolte, mais pas que dans les mots. Elle doit se traduire aussi sur la pelouse.

Alors s’il faut retenir une chose du match de vendredi dernier, c’est l’orgueil et la solidarité qu’ont mis les joueurs du Tarn-et-Garonne pour renverser la vapeur. Les Cantalous en sont capables et s’ils ne veulent pas avoir peur jusqu’au 14 mai, cela passe par un exploit dans la cité médiévale. La remise en question individuelle n’a de sens que si elle sert le collectif. À vous de jouer messieurs !

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