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Bordeaux croit au pouvoir des « Bacchus »

Par Jérôme Prévôt
  • La semaine dernière Alexandre Roumat et les Bordelais ont vécu leur deuxième session des Bacchus. Photo Icon Sport
    La semaine dernière Alexandre Roumat et les Bordelais ont vécu leur deuxième session des Bacchus. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais ont profité de la trêve pour renouer avec les Bacchus, ces mini-tournois en apparence festifs, mais essentiels dans l’entretien de la cohésion.

Christophe Urios n’est pas homme à changer ses habitudes, ses convictions et son sens de l’organisation. Il a foi en ses méthodes de management, très cadrées avec parfois, une touche de fantaisie, au moins en apparence. La fin de championnat qui s’annonce palpitante et forcément stressante ne l’a pas empêché de conserver la foi en ses fameux « Bacchus », ces mini-tournois en apparence bon enfant qui opposent ses joueurs répartis en plusieurs brigades. Durant la semaine sans match, les Bordelais ont vécu la deuxième édition de la saison au Stade Moga. Elle faisait partie intégrante du programme de la semaine. Pour le manager bordelais ces pseudo-récréations ont vocation à « améliorer la cohésion de groupe et à faire émerger des leaders. Et ce n’est pas que de l’amusement. Ça peut-être ludique, c’est vrai. Mais celle-ci ne l’était pas trop, croyez-moi, même si ça s’est fait dans la bonne humeur quand même. Le thème, c’était "être Roi de la Jungle ».

Un vrai classement

Alexandre Roumat détaille : « C’est toujours sympa sur une semaine de travail en période de trêve de s’entraîner sur durant les deux premiers jours et d’essayer de faire quelque chose de plus ludique le troisième jour. Ça permet aussi de se retrouver et surtout de retrouver les blessés. Pour eux, c’est une façon de retrouver le groupe. Je pense aussi que ces Bacchus sont aussi là pour entretenir notre esprit de compétiteurs, car les quatre équipes se challengent vraiment entre elles. »

On a donc assisté à un compte rendu un brin surréaliste de la bouche de Christophe Urios au sujet de ce mini-championnat interne. Il nous en a donné posément les résultats, façon chroniqueur hippique. « Les Cheguevarriques ont gagné, on a apprécié retour des Zaakus qui avaient fait une mauvaise Bacchus d’été. Les Chegavégras, un peu comme une équipe championne de France ont eu du mal à digérer le titre. Quant à la BAE (brigade anti-enfumage), elle s’est trompée de jour. » Ces pratiques se comprennent aisément en début de saison. Mais sont-elles indiquées en milieu d’exercice ? « La cohésion d’un groupe, ça s’entretient. Et pour ça, on peut faire des Bacchus. Et je pense que ça nous prépare à la fin de notre parcours.»

On imagine que pour un staff technique, il importe de ne pas voir son groupe sombrer dans la routine. Briser le ronron, est un enjeu pour ceux qui les cornaquent. Ceci n’a pas empêché Urios et ses hommes de préparer soigneusement la venue de Pau. « Une équipe qui aime la possession, ce n’est pas si fréquent en Top 14. Il leur faut une victoire à l’extérieur pour éviter la treizième place. Elle sera prête. On est prévenus, on sait qu’ils sont à l’aise à l’extérieur et qu’ils aiment partir de loin avec une charnière très bonne dans l’animation du jeu. » Le « boss » a évidemment une idée de la façon dont le match va se dérouler. Il sait aussi qu’Antoine Hastoy, par sa façon de porter le ballon est une sorte de Jalibert béarnais.

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