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Le bout du chemin pour Holland

  • Billy Holland, ici contre Édimbourg, arrêtera à la fin de la saisons après quatorze saisons à porter les couleurs du Munster. Photo Icon Sport Billy Holland, ici contre Édimbourg, arrêtera à la fin de la saisons après quatorze saisons à porter les couleurs du Munster. Photo Icon Sport
    Billy Holland, ici contre Édimbourg, arrêtera à la fin de la saisons après quatorze saisons à porter les couleurs du Munster. Photo Icon Sport
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Billy Holland, deuxième ligne du Munster, joueur de devoir par excellence a annoncé sa retraite.

Vu de France, ce n’est pas l’avant irlandais le plus célèbre, loin de là. On n’est pas non plus très sûr qu’il soit hyperconnu dans son pays natal, sauf à Cork et à Limerick bien sûr. Mais Billy Holland a quand même fait son petit effet quand il a annoncé sa retraite pour la fin de la saison : "Le moment est venu. J’ai toujours voulu finir ma carrière avec l’impression d’apporter quelque chose à mon équipe. Je ne vais pas trop parler de ce que j’ai fait jusqu’à présent. Je vais juste me concentrer sur la fin de la saison."

Le deuxième ligne du Munster est ce que l’on appelle un serviteur de sa province. Il en a porté le maillot à 241 reprises en quatorze saisons. Mine de rien, ça fait de lui le deuxième joueur le plus capé de l’histoire de l’équipe, seul un autre deuxième ligne, Donncha O’Callaghan, a fait mieux. Holland a donc surpassé des légendes comme Ronan O’Gara ou Paul O’Connell.

Évidemment, ces statistiques sont trompeuses puisque les meilleurs éléments de la franchise sont dispensés de beaucoup de matchs de Ligue celte. Billy Holland a fait ce qu’il a pu et fut un soutier du rugby irlandais, en retrait de la scène internationale, loin des Lions britanniques et irlandais et sans Coupe du monde pour borner son parcours. À 35 ans, il doit sentir ses facultés sportives légèrement décliner alors il remisera les crampons en juin. Il espère peut-être un titre puisque le Munster est en tête de sa poule. Il était dans le groupe qui gagna la dernière Ligue celte de la franchise de Limerick, en 2011 (19-9 face au Leinster). Mais il ne jouait pas la finale, Paul O’Connell était capitaine, Connor Murray débutait et Ronan O’Gara butait.

Une seule fois en vert

Billy Holland a pris peu à peu de l’importance jusqu’à avoir le droit de jouer les finales de 2015 et 2017, hélas perdues. Il n’a pas non plus connu la consécration européenne comme la génération qui la précédait, son époque étant plutôt favorable à ses voisins du Leinster. À son palmarès, on trouvera une victoire de prestige en 2010 contre les Wallabies en tournée et aussi une victoire avec les réservistes en British and Irish Cup en 2012 (il était même le capitaine). "Il restera comme une légende. Nous connaissons tout le travail qu’il a accompli, souvent dans l’anonymat, et nous savons qu’il a toujours tout donné pour le maillot rouge", a commenté son entraîneur actuel, Johan Van Graan.

Une seule fois la lumière verte est venue éclairer son parcours de joueur de devoir : en octobre 2016 quand il connut sa seule sélection, contre le Canada. Victoire 52-21. Une cape, ce n’est pas énorme. Mais d’autres joueurs de devoir n’ont pas eu cette chance. Autant la prendre comme un honneur.

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