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Le Mondial féminin 2021 repoussé d’un an

Par Baptiste BARBAT
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    Le Mondial féminin repoussé d’un an
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Mardi, nous révélions sur Rugbyrama.fr le report de la Coupe du monde féminine 2021, à seulement 6 mois de celle-ci. Depuis, bien des choses se passent en coulisses.

La Coupe du monde de rugby féminin est une victime de plus de la pandémie de Covid 19. Pour le moment, World Rugby a seulement recommandé aux organisateurs de reporter l’édition sans pouvoir l’officialiser. La nouvelle s’est abattue comme un coup de massue sur les joueuses de l’équipe de France. Ce fut Cyrielle Banet, brillante ailière du MHR, qui vit l’information la première, avant de la partager dans la foulée sur le groupe WhatsApp des Bleues. La plupart des joueuses étaient en route pour l’entraînement avec leurs clubs. À l’issue de ceux-ci, Annick Hayraud convoquait ses troupes en visio à 21 h 30 pour faire le point. "Les filles étaient toutes déçues, dévoile Pauline Bourdon. On attendait que ça et puis on était proche du but. C’est vraiment un coup dur mais on n’a pas le choix." Lise Arricastre confirme : "Heureusement ce n’est qu’un report et pas une annulation. Certaines voulaient prendre leur retraite à l’issue de la compétition, ça fait un an de plus à patienter. Un an de plus à risquer la blessure et puis physiquement ça va être compliqué." Lenaïg Corson s’exprimait également au travers d’un tweet poignant : "La tablette de chocolat a pris vraiment cher hier soir. La déception est immense quand on s’y prépare depuis plus de trois ans, que l’on met tout en place pour cette échéance, que c’est notre objectif numéro 1… il faut vite basculer." Conscient de tout cela, le staff des Bleus reste optimiste. "Il faut le voir comme une opportunité, affirme l’entraîneur en chef Samuel Cherouk. On va courir plus vite, on sera plus fort, plus prêt." La France a l’avantage d’avoir un championnat fort avec une autorisation de jouer. Les conditions de jeu et d’entraînement sont excellentes comparées à bien des pays.

Encore un nouveau calendrier

Néanmoins pour l’Élite 1, la fin de saison posait problème avec trois doublons et des internationales qui ne pouvaient pas préparer les phases finales. "Nous demandons un nouveau calendrier, réclame Anthony Granja, entraîneur du Stade toulousain. Parce que c’était une année de Coupe du monde nous avons accepté que l’Élite 1 soit sacrifiée à plusieurs reprises. Maintenant il faut que ça change." Son homologue du MHR Patrick Raffy confirme : "Je pense que l’on doit pouvoir reporter les trois matchs de doublon après le Tournoi (qui se tiendra en avril N.D.L.R.). Ce serait même logique." Samuel Cherouk leur répond : "Cette réflexion a déjà débuté. Nous voulons que les filles jouent le plus possible. Nous avons beaucoup de choses à organiser ces prochains jours et nous communiquerons sûrement la semaine prochaine. Il faut qu’on organise une tournée d’automne, sûrement un stage voire une tournée d’été, en sachant que l’Angleterre, numéro 1 mondiale, avec qui il est facile pour nous d’organiser des rencontres amicales, a refusé de nous affronter depuis que nous sommes dans la même poule pour la Coupe du monde." Bien d’autres problèmes apparaîtront encore comme les contrats fédéraux des joueuses qui prennent fin en juin 2022 quand la Coupe devrait se tenir en septembre. Ce report va donc réorganiser toute la fin de saison des féminines mais pas ces deux prochains mois. Il reste encore deux journées de championnat avant de laisser place au Tournoi des 6 Nations.

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