Abonnés

Graou : « Avec 17 pénalités contre 6, on ne peut pas gagner un match »

Par Jim-Alexis Colombies
  • Paul GRAOU, demi de mêlée de Montauban
    Paul GRAOU, demi de mêlée de Montauban Icon Sport - Icon Sport
Publié le
Partager :

Le demi de mêlée de l’US Montalbanaise revient sur cet affrontement acharné, perdu face à Béziers. Pourtant bien parti et devant jusqu’à l’heure de jeu, c’est finalement Béziers qui est venu s’imposer à 14 contre 15, sur la pelouse de Sapiac.

On a senti que Montauban pouvait gagner et même chercher un bonus offensif, finalement c’est une défaite, comment l’expliquez-vous ?

L’expliquer c’est comme on l’a dit, souvent quand une équipe prend un carton rouge, elle a une rébellion et après je crois qu’on a 17 pénalités contre nous et 6 contre eux donc je ne trouve pas ça équilibré à mon goût mais c’est comme ça. Après nous, on perd le match, je pense dans les rucks. On a perdu beaucoup de ballons et ça nous coûte cher. Sur une réception de coup d’envoi, quand on marque, on réceptionne le ballon mais on n’est pas capable d’assurer une bonne sortie de camp donc ça nous coûte très cher. C’est vrai qu’on était bien parti mais avec 17 pénalités contre 6 on ne peut pas gagner un match, ce n’est pas possible.

L’affrontement a été rude, on a vu notamment les avants qui ont eu du mal à finir la fin de match…

Oui parce qu’on s’est battu, mine de rien. On n’a pas mis le combat où il fallait donc dans les rucks ce fut, grossièrement, un peu le bordel. On savait qu’ils allaient nous mettre en difficulté dans ces moments-là. Ce sont des joueurs valeureux qui sont bons dans ces phases, on le savait mais au final nous n’avons pas fait ce qu’il fallait.

Montauban est plus une équipe à réaction plutôt qu’à action ?

Je ne dirais pas ça mais plutôt que nous n’arrivons pas trop à grandir. On est capable de gagner deux fois d’affilée à l’extérieur, c’est dur. On a le sourire la semaine et tout mais on n’est pas capable de confirmer à la maison. Après il y a des scénarios de matchs, par exemple à Mont-de-Marsan où on prend un carton rouge et on gagne à 14. C’est un fait qui arrive souvent. Mais là je le redis, 17 pénalités à 6 il n’est pas possible de gagner.

L’occasion de passer 6e était trop belle ?

Non, nous, on regarde vers le haut. C’est sûr, on gagne à l’extérieur et ça nous donne des chances de viser le top 6. Après il est sûr que là, on a loupé une marche et il faut repartir de l’avant pour chercher des points mais surtout le match face à Vannes le week-end prochain.

Tu as quand même fait un beau match, de ton côté, comment te sens-tu ?

Il est vrai que pour moi, depuis un certain temps, je me mets moins de pression. Ça me permet de jouer plus libéré et d’avoir la possibilité de tenter des choses. Après ça passe ou pas mais je me sens bien. Je joue à fond derrière les mecs et ça sourit lorsque je fais de belles attaques, où en apportant mon soutien aux autres.

Et tu as des nouvelles de Franck Pourteau, sorti sur civière ?

Oui, Franck va bien, c’est positif. C’est un coup un peu, il a eu peut-être un peu peur mais finalement je pense que ça va, il va mieux.

Ton départ est définitif ? Tu as des pistes ou pas encore ?

Oui mon départ est bien définitif malheureusement. J’essaie de voir mais pour l’instant rien de conclu, ni de concret.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?