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L’enseignement du week-end : Béziers regarde droit devant

  • Tout à leur joie, les joueurs de Béziers ont réalisé un des gros coups de la journée en allant s'imposer sur la pelouse de Montauban. Les voilà prêts à jouer la qualification.
    Tout à leur joie, les joueurs de Béziers ont réalisé un des gros coups de la journée en allant s'imposer sur la pelouse de Montauban. Les voilà prêts à jouer la qualification. DDM - MANUEL MASSIP
Publié le Mis à jour
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Grâce à leur succès en terres montalbanaises,  les biterrois se rapprochent du Top 6. même si ils avouent ne pas y penser, Ils peuvent désormais espérer se mêler à la lutte pour les phases finales.

Décidément en Pro D2, tout peut aller très vite. Ainsi, qui aurait pu miser au sortir d’un mois de janvier laborieux, avec quatre défaites dont deux revers à domicile face à Nevers (30-25), et Vannes (42-24), sur un rebond de Béziers ? Et pourtant, ce lundi matin, si ils ne pointent qu’au neuvième rang, les joueurs du trio Aucagne - Caillet - Logerot ne sont désormais qu’à six petits points de la sixième place. Le dernier strapontin pour les phases finales du printemps prochain fait les yeux doux à plusieurs équipes, et l’ASBH, dans le dur au cœur de l’hiver, s’est donné dernièrement des raisons de se mêler à la lutte, qui s’annonce furieuse, et qui pourrait être intense jusqu’à la dernière journée avec une double confrontation appétissante :  Nevers - Béziers, Montauban - Grenoble.  

Nous n’en sommes pas encore là , mais le succès -le deuxième de la saison hors de Raoul-Barrière-  arraché avec les tripes (lire p.16) dans la cuvette de Sapiac, en infériorité numérique pendant quasiment toute la rencontre contre des Montalbanais aux ambitions eux aussi raffermies, peut marquer un tournant dans la saison des Rouge et Bleu de Biterre. Il dénote avant tout d’un comportement et d’un état d’esprit d’une équipe, solidaire qui ne lâche rien et sur laquelle il va falloir compter.  Châtiés à Aurillac mi-janvier (43-13), « passés à côté » comme le concédera le manager David Aucagne, l’ASBH a depuis remis le bleu de travail. La victoire ô combien importante à domicile contre Valence-Romans au retour de la trêve le 12 février dernier a redonné du baume au cœur.

Prudence et humilité avant tout

Mais il était encore trop tôt pour parler du retour de Béziers comme le reconnaissait dans ces colonnes, sans langue de bois l’expérimenté troisième ligne Jean-Baptiste Barrère : « Nous allons rester humbles car on sait d’où l’on vient avec ces quatre défaites et un mauvais visage affiché. J’espère qu’on s’est remis la tête à l’endroit.»  Dans la foulée, les Biterrois ramenaient un bonus défensif mérité de Colomiers (12-9), puis faisaient mordre avec la manière et le bonus offensif la poussière à Aix-en-Provence (31-15). Avant donc de renverser Montauban.

Une défaite plus qu’encourageante, et deux succès significatifs contre des concurrents directs à la qualification. Même si côté héraultais, on refuse pour l’heure de se projeter plus en avant, et d’avancer une quelconque ambition.  
« Il n’y a pas d’objectifs. Vu la situation, on prend les matchs les uns après les autres » nous avait délivré le patron du sportif David Aucagne après Colomiers. Son adjoint, et entraîneur des avants Pierre Caillet préférait lui dans un premier temps évoquer le maintien vendredi soir: « Il y a encore des matchs mais nous avons fait un bon pas ».  Avant de là aussi réfuter toute pensée vers des objectifs plus élevés et une qualification pour le top 6 : « Ce championnat est long, dur. Nous allons encore recevoir des gros morceaux à la maison comme Biarritz et Perpignan. Puis on va se déplacer aussi chez des équipes qui ont besoin de points. Je pense que c’est encore un peu trop tôt et qu’il ne faut pas non plus s’avancer comme on a pu le faire pendant la saison après une bonne période.»

Ce discours, légitime au regard des périodes de creux qu’a connu l’ASBH peut aussi permettre à ce groupe de s’enlever toute forme de pression. Lui qui a connu, rappelons-le un été dernier particulièrement turbulent et une préparation d’avant-saison tronquée.  « Je ne veux pas parler de l’été car c’est derrière et cela n’a pas été facile. Le groupe s’est construit et a repris confiance petit à petit après un début de saison compliqué. Maintenant il faut continuer à avancer » appuyait et concluait Pierre Caillet. 

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