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Une leçon massicoise et des enseignements

Par Julien Veyre
  • L'arrière de Massy : Benjamin Dumas
    L'arrière de Massy : Benjamin Dumas Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Bousculés par les Massicois, les Bressans ont su réagir, sans pour autant arracher la victoire. Déroutante, cette prestation doit leur servir.

Que feront-ils de ce match ? La réponse appartient aux Bressans. Installée dans le haut de tableau, l’USB avait quelques certitudes, que le premier acte face à Massy vient bousculer. Bourg-en-Bresse était la meilleure défense de la Nationale, les Massicois l’ont malmené en lui infligeant trois essais et près de trente pions en une période. Bien sûr, il y a eu la réaction avec un deuxième acte en mode inversé (26-3 pour un score final de 29-31) mais réagir ne suffit pas toujours. La preuve. Alors après avoir pris une leçon pendant quarante minutes, vient le temps des enseignements. En fin de matchs, les joueurs se sont réunis sur la pelouse, le capitaine Hugo Dupont a pris la parole. Les Violets le savent, ce match peut donner la tonalité pour la suite. Soit ils l’intègrent et réussissent à le tourner à leur avantage. Soit ils ne réussissent pas à en retenir l’expérience et d’autres prestations de ce type seront envisageables.

La claque comme un déclic ?

« Nous passons au travers sur pleins de choses individuellement, reconnaît le centre Émile Cailleaud. Chacun fait un peu la sienne et, collectivement, nous avons eu du mal à être dedans. Nous avons affiché un autre visage en deuxième période. Cela montre ce que nous sommes capables de faire de très bien et ce que l’on peut de faire de très mauvais. Ce match nous permettra de nous construire. Nous ne pouvons pas être juste abattus : il faut garder le positif et comprendre le reste. »

Les Burgiens ont bâti leurs succès sur une base défensive solide. Mais s’il y a un peu moins de combativité, de maîtrise ou de liant, cette défense devient poreuse. Alors, cette claque peut aussi être un déclic. Avec expérience, Cailleaud confie : « Cela fait un moment que je suis ici et j’ai des images en tête avec des défaites à Romans, à Rouen où nous prenions des danses. C’est ce qui nous avait permis de monter. Je ne dis pas que parce que nous avons perdu, ce sera le cas en fin de saison mais simplement que si nous la prenons bien, cette défaite va nous servir. Il vaut mieux qu’elle arrive maintenant. » Cette idée est largement partagée. « Ce match peut nous servir, est également persuadé l’ailier Pierre Santallier. Il faut se faire mal tous les week-ends. Si nous l’avions gagné, il ne nous aurait pas marqués autant. Inconsciemment, nous nous sommes peut-être dit : « Nous sommes à Verchère, nous allons gagner. » Mais cela ne suffit pas. »

Un stade où l’absence du public n’aide pas à un réveil rapide quand le démarrage est raté. « Ce match, je le garderai en mémoire, martèle le deuxième ligne Cyril Veyret. Et mes coéquipiers aussi. C’est un coup d’arrêt mais ce n’est pas rédhibitoire. » Le staff aussi pourra utiliser cette rencontre. Les entraînements de la semaine étaient moins bons, les coachs ont alerté les joueurs, mais cela n’a pas suffi. « Il faut tirer des leçons et repartir de plus belle, confirme l’entraîneur Yoann Boulanger. Nous sommes conscients d’être responsables de ce qui est arrivé. Il faut réagir. Car nous avons envie de vivre de bons moments comme ceux de la deuxième période. »

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