Le Roux, seul retour ?

La mort dans l’âme, le deuxième ligne des Bleus Bernard Le Roux avait été contraint de renoncer au « Crunch » deux jours avant le départ pour Londres. Un véritable crève-cœur pour le Racingman. La raison ? Une vilaine élongation à la cuisse droite. Une blessure nécessitant théoriquement dix jours de repos. Évidemment, selon l’étendu de la lésion, cette durée peut s’avérer plus ou moins longue. C’est pourquoi le staff du XV de France espère recevoir une bonne nouvelle ce lundi. Et pour cause. Le Roux doit passer une IRM et selon le diagnostic pourrait réintégrer le groupe, même s’il n’en était pas vraiment sorti puisqu’avec l’autorisation du manager du Racing 92 Laurent Travers, il était resté à Marcoussis auprès des Bleus. Il pourrait donc postuler à une place dans le XV de départ pour affronter le pays de Galles samedi soir, au détriment de Cyril Cazaux.

Par ailleurs, le demi d’ouverture Mathieu Jalibert, qui s’est plaint d’un pouce de la main durant la rencontre de samedi, a rassuré le staff sitôt la fin de la rencontre. « C’est rien, a-t-il commenté en conférence de presse. je me suis tordu un peu le pouce. Je me suis déjà soigné avec un anti-inflammatoire. Ça ira. »

Malgré son intensité, le Crunch n'a donc visiblement pas fait de dégâts dans les rangs tricolores. Si changement il doit y avoir, ce ne sera pas sur blessure. Mais la tendance est plutôt à la plus grande stabilité. Aussi, Uini Atonio et Baptiste Pesenti, absents en Angleterre pour cause de Covid 19, ne devraient pas être rappelés à la place de Dorian Aldegheri et Swan Rebbadj, dernier arrivé dans le groupe France. Le Montpelliérain Arthur Vincent, titulaire lors des deux premiers matchs des Bleus dans le Tournoi des 6 Nations, devra aussi probablement patienter.