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Le Stade aurillacois revit

Par Jean-Marc Authié
  • Thomas Salles, arrière du Stade aurillacois
    Thomas Salles, arrière du Stade aurillacois Icon Sport - Icon Sport
Publié le
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Au terme d’un match cadenassé, le Stade aurillacois a enfin brisé le mauvais sort pour s’imposer face à Rouen.

Le Stade aurillacois aurait encore souffert pour s’offrir, enfin, une première victoire dans ce bloc. Face à Rouen, les hommes de Roméo Gontineac ont fait ce qu’il fallait, notamment en première période, pour faire déjouer les Normands de Richard Hill. D’ailleurs, ce succès s’est construit sur le premier acte et une stratégie d’occupation au pied favorable aux locaux.

Et cela s’est traduit dès le coup d’envoi avec des Aurillacois appliqués à faire reculer les Rouennais. Et sur leur première récupération favorable, Thomas Vincent aligne un drop (3-0, 4e). Derrière, un à toi à moi entre Vincent et Shane O’Leary ou encore entre Thomas Salles et Peter Lydon. Au-delà du pied, c’est aussi un gros combat où personne n’a envie de céder. Rouen se refait un peu la cerise et profite d’une des rares fautes au sol des locaux pour égaliser (3-3, 15e). « On a été vaillants ce soir, sans être extraordinaires ou encore productifs, admettait le coach aurillacois à la fin du match. Mais l’état d’esprit était là ce soir. Les joueurs n’ont rien lâché du début à la fin. » En effet, les coéquipiers de Paul Boisset, énorme encore vendredi, se consomment très peu et surtout se redéploient astucieusement en défense, montent très vite pour couper les extérieurs et empêcher Rouen de développer son jeu d’attaque.

Groupe « soudé et retrouvé »

Rouen muselé, Aurillac enquille toutes les opportunités qui se présentent et Salles, sur trois pénalités, donne du large aux siens à la pause (12-3). On regrettera juste une ou deux actions (25e, 33e) où l’on joue un peu perso alors que le surnombre se profile au large.

Aurillac qui mène donc, mais Aurillac qui va une nouvelle fois transpirer dans un second acte encore plus tactique et surtout face au vent. Rouen met la main sur le ballon et les coéquipiers de Mathieu Bonnot profitent d’une faute sur un maul pour revenir au score (12-6, 54e). Les Normands dominent, mais ne sont pas très productifs au final.

Le mur cantalien reste infranchissable, Boisset saluant « l’implication et l’acharnement que les mecs ont mis ce soir. Tout le monde s’est soudé et retrouvé ». Même si Rouen a fini fort, et aurait sans doute mérité un bonus défensif, c’est le Stade qui s’est imposé en équipe et durant 80 minutes, avec peut-être un bémol sur la touche et les annonces.

Ce n’était peut-être pas le plus beau match des Aurillacois, mais on ne va pas faire la fine bouche. « C’est important les quatre points ce soir. Les joueurs ont bien réagi face à l’importance de ce match. Il nous faut maintenant retrouver de la sérénité pour oser jouer. On va profiter d’une bonne semaine de vacances pour régénérer les têtes et les corps afin de préparer les prochains défis », concluait Gontineac.

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