À ne pas perdre de vue
Le futur président de la LNR devra se positionner sur la question des fonds d’investissement. La facilitera-t-il ou l’enterrera-t-il ? Depuis l’été dernier, on sait que plusieurs d’entre eux ont approché la LNR pour prendre une partie des actifs de l’institution.
On a parlé de CVC (qui détient 27 % du Premiership anglais, 28 % de la Ligue celte et, depuis peu, 14 % du Tournoi). On a cité Advent et Bridgepoint, on a parlé encore plus sérieusement de Novalpina, prêt à débourser 200 millions pour devenir actionnaire de la LNR. Une solution qui tombait à pic en septembre-octobre dernier pour venir au secours des clubs français, en difficulté pour cause de la Covid.
Aux dernières nouvelles, le dossier est en suspens car Paul Goze et sa garde rapprochée n’ont pas donné suite, soutenus en ce sens par une majorité de présidents. Ils craignent évidemment de ne plus être maîtres chez eux. Il y a deux types de fonds, les fonds spéculatifs et les fonds d’accompagnement qui, en échange d’un apport conséquent, recherchent une exclusivité dans leur domaine de compétence (la gestion des droits commerciaux et de diffusion par exemple). C’est a priori plutôt à ces derniers que la LNR avait affaire.
Qui sait ? Avec cette pandémie qui n’en finit pas, la tendance pourrait bouger. Mais une loi est en préparation sur le sujet pour limiter l’appétit de ces fonds à la générosité ambiguë.
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