Un débat à trancher rapidement et définitivement

Depuis l’instauration de la poule unique en 2004, le championnat de France de Première Division a modifié son nom (de Top 16 à Top 14), et son format de multiples fois : instauration du Top 14 (2005), modification du barème des points bonus (2007), création des barrages pour les demi-finales (2010), celui d’accession Top 14-Pro D2 (2018). Or, il y a quelques mois, est revenue sur la table à l’initiative de deux ou trois clubs, dont le Stade toulousain, l’hypothèse d’une nouvelle réduction de l’élite à 12 clubs ! Toujours dans le but de soulager un calendrier surchargé. Vœu pieu et déjà exaucé plusieurs fois mais à chaque fois, la nature ayant horreur du vide, les week-ends gagnés ont été remplacés tant et si bien que les joueurs effectuent toujours autant de matchs qu’il y a une vingtaine d’années.

Une autre logique, défendue en son temps par Mourad Boudjellal et reprise par le patron du Racing 92, Jacky Lorenzetti, plaide pour l’augmentation du nombre de clubs (Top 16). Cela favoriserait les recettes de matchs à domicile des clubs, qui restent les principaux employeurs des joueurs. Ces hypothèses sont revenues dans cette campagne et le futur président de la LNR devra, si ce n’est trancher, au moins arbitrer ce débat au début de son mandat.