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Toulon, nouvelle équation au centre du terrain

Par Pierrick Ilic-Ruffinatti
  • Duncan Paia’aua, Julien Hériteau ou Rudy Wulf, voilà trois renforts bienvenus pour épauler les inoxydables « Old Blacks » que sont Ma’a Nonu et Isaia Toeava Duncan Paia’aua, Julien Hériteau ou Rudy Wulf, voilà trois renforts bienvenus pour épauler les inoxydables « Old Blacks » que sont Ma’a Nonu et Isaia Toeava
    Duncan Paia’aua, Julien Hériteau ou Rudy Wulf, voilà trois renforts bienvenus pour épauler les inoxydables « Old Blacks » que sont Ma’a Nonu et Isaia Toeava Icon Sport - Icon Sport
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Alors qu’il était privé de solution au centre, et a dû utiliser sans modération ses « Old Blacks », Nonu et Toeava, le staff toulonnais récupère coup sur coup Duncan Paia’aua, Julien Hériteau et Rudi Wulf. Abondance de biens, à l’entrée de la dernière ligne droite de la saison.

Qui a dit que Ma’a Nonu et Isaia Toeava venaient à Toulon pour s’offrir un dernier challenge au soleil, comprenez une ultime expérience dans un club ambitieux, afin d’apporter leur expérience et leur savoir-faire à un groupe jeune, en quête de bons conseils ? Car si la venue des deux champions du monde pouvait ressembler à une dernière danse, où leur vécu devait leur permettre d’épauler la jeunesse varoise sur les matchs à enjeux et/ou les fins de match à pression, « Ice » et « Ma’a » se sont finalement retrouvés à enchaîner tous les week-ends. Grâce leur forme resplendissante ? À n’en pas douter mais également la faute aux nombreuses absences au centre du terrain, qui ont obligé le staff à user sans modération du joueur de 36 ans et de son aîné, âgé de 38. Vous dîtes ?

Entre la blessure aux ligaments croisés d’Anthony Belleau dès la première journée, celle à l’épaule gauche suivie d’une opération de Julien Hériteau lors de la suivante, les différents pépins physiques survenus à d’autres postes qui nécessitaient des repositionnements, et les quatre semaines de suspension de Duncan Paia’aua, et voilà que les deux «Old Blacks» se retrouvaient à enfiler les crampons tous les samedis. Performants à quasi chaque sortie, Nonu (12 matchs depuis son arrivée en novembre) et Toeava (14 matchs) ont donc bien plus que rempli leur part du contrat, en plein cœur d’un centre du terrain dépourvu de solution. Mais après avoir longuement serré les dents, le staff toulonnais a vu les bonnes nouvelles s’enchaîner depuis la mi-février.

« Tous les mecs dont on parle sont de grands joueurs »

Ainsi, au retour de blessure d’Hériteau et à la fin de suspension de Paia’aua, le RCT a également pu enregistrer la signature de Wulf jusqu’au terme de la saison. Et voilà qu’en quelques semaines, le casse-tête des absents est automatiquement devenu celui de la composition d’équipe. Une bonne nouvelle à l’approche des phases finales ? La possibilité en tout cas de ménager les deux légendes, tout en démultipliant le nombre d’options au centre. « C’est d’autant plus intéressant que tous les centres semblent complémentaires, notait Alain Carbonel, ancien centre du club toulonnais. Que ce soit Hériteau, Nonu, Toeava, Wulf, Paia’aua ou même Dachary, le staff aura la possibilité d’avoir des joueurs solides, des franchisseurs, d’autres capables d’arracher des ballons, de tenir debout, mais également d’avoir des mecs qui distribuent, qui accélèrent le jeu et peuvent évoluer en deuxième dix. »

Il s’agit désormais pour le staff de Patrice Collazo de trouver le meilleur équilibre : en faisant confiance à l’inoxydable Ma’a Nonu ? À la fougue de Julien Hériteau, devenu indiscutable avant sa blessure et déterminé à prouver qu’il peut à nouveau prétendre à une place de titulaire ? À Duncan Paia’aua, régulateur de l’attaque depuis son arrivée ? À moins que le staff ne veuille l’installer dans la rotation à l’arrière pour épauler Cordin ? La question est la même pour «Ice», capable d’évoluer 10, 12, 13 et 15 ?

Enfin, en l’absence de Gabin Villière, Rudi Wulf pourrait-il être décalé à l’aile ? Toulon pourra en tout cas compter dès la semaine prochaine sur de nombreuses, et particulièrement bienvenues, options. « Puis il ne faut pas se tromper, tous les mecs dont on parle sont de grands joueurs. On nous demanderait de choisir entre un centre de seconde zone et un top player, ce serait simple. Mais là ce ne sont que des joueurs de très haut-niveau. » S’ils ne sont évidemment pas à l’abri de nouvelles absences, les Varois n’ont en tout cas jamais semblé si denses au centre du terrain.

Et puisqu’on nous dit qu’abondance de biens ne nuit pas, on jurerait que beaucoup de bonnes choses sont à venir pour les Varois, plus que jamais en course pour les phases finales, auxquelles ils n’ont plus goûté depuis 2018.

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