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Brive a un compte à solder

  • Les Brivistes de Julien Blanc devront se souvenir du match de la saison dernière où les Agenais étaient venus s’imposer sur la pelouse d’Amédée-Domenech. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
    Les Brivistes de Julien Blanc devront se souvenir du match de la saison dernière où les Agenais étaient venus s’imposer sur la pelouse d’Amédée-Domenech. Photo Midi Olympique - Patrick Derewiany
Publié le Mis à jour
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Les Corréziens, vaincus à deux reprises lors de leurs trois derniers matchs face à Agen, sont avertis du piège qui peut les attendre. Si tout se passe bien, le maintien se rapprocherait sérieusement.

Le ton, dans la voix de Jeremy Davidson, suffit à planter le décor de la rencontre : "Tout le monde doit garder en tête le souvenir de la victoire agenaise chez nous l’an passé, annonce le technicien. C’était leur dernier succès, d’ailleurs. Il faut être revanchards par rapport à ça. à l’aller, aussi, ils nous avaient battus sans laisser le bonus la saison dernière. Tout ça doit nous piquer."

À leurs yeux, les Corréziens ne reçoivent donc pas la lanterne rouge du Top 14 mais un rival lui ayant causé bien trop de soucis dans un passé récent. Ces derniers temps, le SUALG a d’ailleurs encore montré une relative résilience. Le manager nord-irlandais le rappelle volontiers à son groupe : "Si l’on regarde les matchs, on voit qu’ils étaient devant Montpellier jusqu’à l’heure de jeu et qu’ils ont rivalisé avec Clermont et Bayonne pendant une mi-temps. C’est une équipe qui se bat même si son futur est connu. Elle est capable d’être agressive en conquête, avec un des meilleurs alignements du championnat, et de mettre du volume dans son jeu. Il faut s’en méfier, ne surtout pas les prendre de haut."

La barre des quarante

D’autant plus qu’en face, les troupes de Régis Sonnes se déplacent avec une idée derrière la tête. Sur les sept rencontres restantes, Brive et Pau paraissent en effet être les deux formations les plus à leur portée, sur le papier, pour espérer l’emporter : "Ils sont déterminés à ne pas rester fanny, on le sait : ils veulent gagner un match avant la fin, il ne faudrait pas que ça arrive chez nous."

Tout relâchement est proscrit. Interdit au regard de l’enjeu, si important : un succès permettrait à Brive de passer la barre des quarante points et peut-être de compter - si Pau s’incline à Castres - une douzaine de longueurs d’avance sur la treizième place. Dans la course au maintien, la victoire face au bon dernier constitue un passage presque obligé. En posture avantageuse dans leur mini-championnat à cinq, Saïd Hirèche et ses partenaires ne peuvent se permettre de gâcher leur bel hiver - sept victoires sur les dix dernières journées - avec une contre-performance.

La marche à suivre pour sortir vainqueur de ce piège n’a rien d’un secret. Jeremy Davidson en dessine les grandes lignes : "Il va falloir mettre les choses dans l’ordre, en étant appliqués, investis et solides en conquête." Histoire de solder les comptes du passé et d’assurer ceux de l’avenir.

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