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Bayonne, marche par marche !

Par Edmond Lataillade
  • La joie des joueurs de Bayonne après cette victoire face au Racing 92
    La joie des joueurs de Bayonne après cette victoire face au Racing 92 Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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L’Aviron suit sa courbe ascendante. Le rendez-vous face au Racing 92 était primordial. Virage bien négocié. En plus de la victoire, la manière et la conduite du jeu installent l’aviron dans la confiance. 

Un «gros» est tombé à Bayonne. Au meilleur des moments. Un tel événement n’avait pas eu lieu depuis novembre quand Bayonne avait fait mordre la poussière à Toulon ou un peu plus tôt à Clermont. Depuis, Toulouse et Lyon étaient venus dicter leur loi à Jean Dauger. Raccourci des déboires bayonnais avec la Covid. Depuis décembre, les basques avaient du mal à se situer. Face au Racing, ils ont, semble-t-il, retrouvé le niveau qui est véritablement le leur. «On est revenu à celui où on s’est quitté après le match contre Leicester, confirme Peyo Muscarditz. En tenant le ballon, en défendant notre ligne coûte que coûte. C’est un match abouti avec une victoire méritée.» L’aviron n’a pas connu de trou, en effet, durant la partie, même quand le Racing a égalisé aux alentours de l’heure de jeu. La confiance, la sérénité semblaient s’être installées. «On sent une vraie progression, analyse à son tour Yannick Bru. Progression dans le domaine offensif, avec une équipe qui a joué davantage à 15, pas forcément avec les avants d’un côté, les trois-quarts de l’autre. Il y a eu un bon équilibre. J’ai pris du plaisir sur le bord, pas seulement du point de vue du résultat, ce qui était évidemment le plus important.»

Et justement, l’essai qui a fait basculer le match en faveur de Bayonne est venu d’une attaque en première main. L’aviron a imposé son jeu, une marque dans la perspective d’une fin de saison musclée. «Ca fait plaisir et on a pris plaisir !» La remarque du capitaine bayonnais trouve écho chez son entraîneur. «Offensivement, on n’a pas laissé notre part au chien. Même face à un Racing diminué, qui préparait aussi la Coupe d’Europe. Je pondère mais je crois que les joueurs progressent, prennent confiance en eux, pas que sur l’aspect défensif et l’état d’esprit qui sont nos fondations. On ne s’est pas limité à cela. Je suis franchement très fiers des joueurs. Ils le méritent.»

Alors, cette victoire est-elle à même de changer la vision des six matchs restants avec notamment ce prochain déplacement à Pau dans quinze jours ? Les bayonnais ne se sont pas encore projetés sur ce rendez-vous peut-être capital. «De toutes façons, on ne pourra compter que sur nous, appuie le manager. On l’a dit depuis plusieurs semaines, on a les cartes en mains. C’est vrai qu’on a ce duel à distance avec Pau. Il va falloir être costaud dans les têtes. Il y a beaucoup de qualités dans leur équipe. Dans la nôtre aussi. Il y a également quelques fragilités mais on a montré beaucoup de cohérence dans notre rugby. Ca veut dire qu’on progresse. Je m’en tiens à ça ! Tout le monde est focalisé sur ce match à Pau mais l’important était de battre le Racing !»

La fin de saison haletante ne se jouera pas seulement sur ce prochain déplacement en Béarn pour Bayonne. Deux autres l’attendent à Toulouse et Montpellier, avec trois réceptions, Castres, Bordeaux et Paris…

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