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Tanguy Kerdrain (Soyaux-Angoulême) : « Il reste un match et c’est celui-là »

Par Dorian BERCHENY
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    "Il reste un match et c’est celui-là"
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L'entraîneur des avants de Soyaux-Angoulême, Tanguy Kerdrain, évoque les derniers résultats du SAXV ainsi que sur la fin de saison des Angoumoisins qui s'annoncent mouvementée dans cette course au maintien.

Vous restez sur une défaite à Rouen après deux victoires. Est-elle dure à encaisser ?

Chaque match de perdu, c’est une forme de désillusion, parce que les dernières victoires pouvaient nous permettre de nourrir un peu d’espoir, même si celle contre Béziers n’était pas aboutie. C’est dur, d’autant plus que c’est la première fois depuis le début de l’année que j’ai l’impression d’assister à un match qui n’est pas du niveau du Pro D2. La déception est forte… On va trois fois chez eux, on a trois occasions de marquer, on manque de précision, ils viennent qu’une fois chez nous, ils sont contrés sur un maul porté. À nous de comprendre qu’on a les cartes entre nos mains.

Sentez-vous le groupe lâcher prise au vu de la situation ?

Ce n’est pas l’intention, je dis souvent qu’on juge les gens pour leurs actions parce qu’on n’a pas accès à leurs intentions. Je pense qu’ils se trompent régulièrement, mais je ne crois pas que ce soit une trahison ou que ce soit intentionnel. Je crois surtout qu’ils n’ont pas maîtrisé encore l’enjeu de leurs responsabilités dans ce projet, sans quoi il y aurait des comportements qui seraient différents, mais ils ne sont pas loin à chaque fois, c’est ça qui est terrible.

Quelles sont les valeurs qu’il faut trouver pour bien terminer la saison et préparer l’avenir ?

J’ai volontairement pris un dessin d’un jeune qui nous a été envoyé avant Béziers. Il écrit "allez le SA XV" et se projette avec une âme d’enfant et notre équipe victorieuse. La phase à franchir, c’est que cet enfant doit nous faire reprendre notre âme d’enfant lié au professionnalisme. En fait, quand on monte comme ça, on en oublie tout simplement ce qui motive, le plaisir de la pratique. Nous, on veut des personnes qui se souviennent de la raison pour laquelle ils ont commencé à jouer au rugby, c’est-à-dire le plaisir de pratiquer.

Il reste six matchs, vous avez dix points de retard sur le premier non relégable. Reste-t-il un espoir de maintien ?

On aborde le match de Mont-de-Marsan comme une finale. Je pense qu’on dit aux joueurs qu’il reste quelques matchs, en fait il reste un match et c’est celui-là. Demain (vendredi, N.D.L.R.), après, ce sont des matchs d’exhibition, la réalité, c’est ça. On doit gagner pour reprendre espoir. Sur le terrain ça tape très fort, donc ceux qui ne sont pas prêts, ça ne pardonne pas d’entrée. On a donné les clés aux joueurs, à eux d’ouvrir les portes. S’ils veulent les ouvrir ils les ouvrent s’ils ne veulent pas les ouvrir ils ne les ouvriront pas. Par contre, il ne faut pas rester pour garder un salaire en Nationale car ça en termes de mentalité c’est zéro.

À quoi vous attendez-vous à l’heure d’aller défier le Stade montois ?

C’est une équipe qui n’a rien à voir avec Rouen, avec tout le respect qu’on doit avoir pour Rouen et même Valence-Romans, c’est une équipe qui est très complète. Mais, c’est ce qui fait qu’on doit faire un très gros match sinon on en prend 50, la réalité elle est là. On a perdu à l’aller (20-27, N.D.L.R.). On a les glandes, mais on n’est pas là pour avoir les glandes trop longtemps, on est là pour trouver des clés.

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