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Biarritz doit être plus tueur

Par Pablo Ordas
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Pour ne pas avoir été assez réaliste au niveau des zones de marque, le BO a dû patienter jusqu’au bout pour s’assurer la victoire dans un match qu’il aurait pu tuer bien plutôt tôt.

Il faut parfois savoir se satisfaire de peu. Bien conscient que ses joueurs n’avaient pas fait leur meilleur match, vendredi, l’entraîneur des avants Shaun Sowerby a rappelé dès son arrivée en conférence de presse : « Depuis que nous sommes là, avec Nicolas Nadau, nous avons eu du mal contre Nevers et c’est la première fois que nous les battons. Après, si on veut parler un peu plus du match, nous ne l’avons pas maîtrisé. » C’est le moins qu’on puisse dire. Dominateurs en première période, et malgré une mainmise sur le ballon, les Basques n’avaient que sept points d’avance à la pause (13-6). Face au vent, ils avaient pourtant pris le dessus sur l’USON au niveau des ballons hauts, s’étaient montrés bien plus disciplinés que leurs adversaires (onze pénalités sifflées contre Nevers, quatre à l’encontre du BO), mais les coéquipiers de Steffon Armitage n’étaient pas parvenus à concrétiser les nombreuses possessions dans les 22 mètres nivernais.

Alors que les phases finales approchent, les Basques doivent assurément travailler leur efficacité près des lignes, s’ils ambitionnent de jouer les premiers rôles d’ici deux mois. « Le constat, c’est qu’on a eu huit ou neuf occasions à dix mètres de l’en-but adverse et nous ne terminons qu’avec deux essais, regrettait Sowerby au coup de sifflet final. C’est une déception et un axe de travail. Mais comme on arrive au niveau de ces zones aussi souvent, ça veut dire qu’il y a des bonnes choses de faites. Beaucoup d’équipes savent construire, mais il n’y a que les meilleures qui arrivent à être très efficaces dans les zones de marque. » Biarritz n’en fait pas encore partie.

James Hart rappelle qu’il est le numéro un

Au final, s’il serait réducteur d’attribuer le mérite de cette victoire à un seul homme (les Biarrots ayant bien repoussé les assauts adverses), on retiendra néanmoins que James Hart a remis ses coéquipiers dans le droit chemin. Entré en jeu rapidement en début de seconde période (47e), le demi de mêlée franco-irlandais a utilisé sa patte gauche et le vent pour occuper le terrain. Il a aussi passé une pénalité lointaine à l’heure de jeu, et malgré un coup de pied directement en touche (67e), l’ancien joueur du Munster a vraiment fait du bien dans la gestion de la seconde période. « James a des capacités de jeu au pied et d’accélération où il renverse les pressions. C’est sûr que ça nous a servi », saluait Romain Lonca après la rencontre. Incertain cette semaine, et donc remplaçant au coup d’envoi, Hart a de nouveau rappelé qu’il était le numéro un au poste. On voit mal comment il ne pourrait pas le rester, jusqu’aux phases finales.

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