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Vannes : de l’orgueil, que diable !

Par Didier LE PALLEC
  • Jospeh Edwards s’échappe et ce sont tous les Vannetais qui se prennent à rêver d’une demie à la maison. Photo Icon Sport
    Jospeh Edwards s’échappe et ce sont tous les Vannetais qui se prennent à rêver d’une demie à la maison. Photo Icon Sport
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La défaite à Valence n’a pas été du goût de Jean-Noël Spitzer. Le skipper du navire vannetais attend une autre réponse contre Colomiers, tout ne ne mésestimant pas la difficulté de la tache qui attend son groupe.

Le fait est que, "Honteux et confus, les Vannetais ont juré mais un peu tard"… Vous connaissez la fable. Cette semaine, le pourquoi du comment de cette défaite dans la Drôme a été analysé, disséqué. Pour Jean-Noël Spitzer, le manager, son équipe "n’aurait pas dû perdre". Outre le fait que son collectif n’a pas été au rendez-vous, il y avait une petite pointe d’amertume à l’encontre de l’arbitre, notamment sur la dernière transformation de Valence-Romans. Selon lui, la règle n’a pas été appliquée en faisant remettre le ballon tombé sur le tee, alors même que le joueur avait entamé sa course d’élan. Mais foin de tergiversations, l‘entraîneur Breton n’est pas du style à se retrancher derrière ce type d’arguties, préférant se projeter sur la venue de Colomiers.

Et rien ne sera simple face à une formation qui possède l’aura d’une équipe très conquérante, qui ne lâche rien, qui a une mentalité de vainqueur. "C’est une équipe qui a beaucoup de fierté et de caractère. Ses performances à l’extérieur sont remarquables, en témoigne son récent succès à Oyonnax." Cette équipe passe encore pour "être dure à jouer, capable de mettre de la vitesse et beaucoup de continuité dans son jeu". Tout ceci ne doit pas présenter Colomiers comme un épouvantail. Les vingt et un points d’écart au classement entre les deux formations, en disent assez sur ce qu’ont réalisé les Morbihannais jusqu’à présent. "Je les perçois comme un adversaire dont on parle peu mais qui reste très crédible pour les phases finales" ajoute encore le patron vannetais.

Autocritique

Lequel reconnaît volontiers que son groupe n’est pas actuellement dans un temps fort. "Nous sommes moins bons que nous n’avons été et nos performances sont en deçà de nos attentes ; oui, il y a un petit essoufflement ; oui, on a sans doute un peu trop tiré sur la corde avec certains joueurs, faute d’effectif conséquent ; oui, encore, nous avons trop tardé à faire venir des jokers médicaux", confesse Jean-Noël Spitzer pour qui ce rendez-vous est et restera "un test où il faudra que l’on soit au rendez-vous mentalement". Car l’homme n’a pas oublié que lors de l’arrêt de la saison dernière, Colomiers était en tête de la compétition, devant l’Usap. Une référence notable à prendre en considération, ce qui n’est pas pour impressionner le collectif breton. "Nous savons ce dont nous sommes capables. Valence a été un faux pas qu’il faut relativiser. Perdre à l’extérieur ne nous était pas arrivé depuis longtemps. Cela a au moins eu le mérite de nous faire descendre de notre petit nuage et de nous dire que rien n’est encore acquis", analyse, lucide, Théo Béziat, le talonneur. Jean-Noël Spitzer ne pense pas autrement et attend de Colomiers que son adversaire mette du piment et une pointe d’excitation dans ce match. De l’orgueil que diable ! et pas seulement pour la beauté du geste.

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