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Aurillac sous pression

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À la défaveur de leur revers à nevers et des succès de leurs concurents directs, les cantaliens ont glissé dans la zone rouge. Les voilà désormais avant-derniers et en grand danger !

Ils étaient sous la menace avant cette 26e journée. Ce lundi matin, le Stade aurillacois est entré dans la zone rouge pour la première fois de la saison et pointe à une peu flatteuse quinzième place. Les Cantaliens, défaits dans la Nièvre et revenus à vide de leur déplacement au Pré-Fleuri vendredi soir, ont fait la très mauvaise opération d’une journée qui, malheureusement pour eux, a vu au moins trois de leurs adversaires dans la lutte pour le maintien s’imposer. Dont Valence-Romans, encore bluffant à Carcassonne et qui semble bien décider à sauver sa peau.
Portés par une dynamique éclatante, les Drômois viennent de doubler des Cantaliens. Cela malgré le même nombre de points, grâce aux confrontations directes qui leur sont favorables et notamment ce 37-12 infligé le 26 mars à domicile. Un succès bonifié qui a rebattu les cartes et instillé le doute dans les esprits des Aurillacois. Un sentiment que le club du président Millette ne possédait pourtant pas au soir de la 23e journée après sa victoire poussive mais ô combien importante contre Rouen (12-6). Et dire qu’à ce moment-là, Pierre Roussel et sa bande possédaient onze points d’avance sur le VRDR. On pouvait alors croire que cette équipe, habituée depuis plusieurs saisons à jouer gros jusque dans les dernières minutes de l’ultime journée s’éviterait une nouvelle fois des sueurs froides.

Plus le droit à l’erreur

Le hic, c’est que le succès laborieux face aux Normands a été la seule courte éclaircie de deux derniers mois passés dans la pénombre. Les succès éclatants de janvier sur Béziers (43-13) et Oyonnax (22-16) paraissent désormais bien lointains et il faudra à nouveau une énorme force de caractère pour se sortir de ce traquenard. Et même avec cette force de caractère, cela ne pourrait pas être suffisant cette fois comme le faisait entendre l’entraîneur des trois-quarts Mathieu Lescure dans ces colonnes, avant la réception de Rouen : « C’est essentiel d’avoir ce supplément d’âme sur des moments importants. Nous avons montré que l’on pouvait avoir du caractère mais ce n’est pas suffisant. »

Conscients de leurs lacunes actuelles, d’une réussite et d’une lucidité qui les fuit et les a empêchés de se mettre plus tôt à l’abri, les Aurillacois n’ont désormais plus le choix. Le calendrier des quatre dernières oppositions avec la réception de Soyaux-Angoulême dès ce vendredi, puis des déplacements à Biarritz et Colomiers avant de terminer par la venue de Provence Rugby à Jean-Alric leur laisse peu de solutions de toute façon. « Pour certains, nous avons connu ce qui se fait de pire : jouer le maintien sur le dernier match de la saison. Personne n’a envie de le revivre. On se battra, peu importe où et peu importe qui on recevra », déclarait l’arrière Thomas Salles avant le déplacement à Nevers. Avec déjà quatre défaites à domicile, et une seule victoire à l’extérieur (à Montauban en septembre 2020), l’étau s’est considérablement resserré.

Si la marge de manœuvre est étroite, elle existe pourtant. « On va retenir l’engagement que nous avons montré en seconde période, quand les gars ont compris que tout devenait plus facile si on jouait en avançant. Au vu des résultats de ce soir, on se rend compte que personne ne fera de cadeaux. Maintenant, nous allons bien nous préparer pour la venue de Soyaux-Angoulême car nous avons absolument besoin d’une victoire », déclarait David Banquet vendredi soir. L’entraîneur des avants a bien compris que chaque détail, même infime, allait désormais compter.

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