Abonnés

Mola : « Il faut saluer le travail de nos avants »

  • "Il faut saluer le travail de nos avants"
    "Il faut saluer le travail de nos avants"
Publié le Mis à jour
Partager :

Ugo Mola (Manager de Toulouse) Si les conditions météorologiques n’ont pas permis au Stade de pratiquer le jeu fait d’envolées qu’il affectionne tant, le manager des rouge et noir se satisfaisait malgré tout de la maîtrise avec laquelle son pack a bâti un succès historique.

De nombreux observateurs vous annonçaient largement favoris avant ce match…

(il coupe) Si certains nous voyaient largement favoris, soit nous étions des favoris en bois, soit ils n’avaient pas vu les matchs de Clermont ces dernières semaines… Quand on ne gagne pas quelque part pendant pratiquement vingt ans, ce n’est pas un hasard. C’est simplement que l’ASM reste une équipe majeure en France et en Europe, et qui a encore montré toutes ses qualités ce soir. Il a fallu un grand Stade toulousain pour l’emporter au Michelin, dans des conditions qui n’étaient pas forcément les meilleures pour jouer un grand match. Mais bon, on ne va pas s’autoflageller par rapport à ça…

L’emporter à Clermont a-t-il une saveur d’autant plus particulière, après dix-neuf ans d’échecs au Michelin ?

On a réalisé en moins de quinze jours deux performances dignes de ce nom à l’extérieur, sur des terrains où nous n’avions jamais gagné ou presque, dans des conditions très particulières. Je vous rappelle qu’avant le Munster, nous n’avions récupéré nos internationaux qu’en milieu de semaine… Oui, ce que les garçons ont réalisé, c’est beau. C’est d’autant plus méritoire que nous sommes parvenus à gagner aujourd’hui malgré deux pénalités manquées en début de match, qui auraient pu nous crisper et rendre le match fermé. Maintenant, il nous reste à préparer la réception de cette belle équipe de l’UBB, qui a elle aussi prouvé qu’elle était digne d’atteindre le dernier carré européen. Mais avant cela, il y a le Top 14… Au passage, ce n’est pas une très bonne nouvelle pour nous que le Racing 92 ait perdu en Coupe d’Europe, car ils viendront aussi faire un gros match juste après notre derby contre Castres. C’est comme ça, il faut s’y faire.

Qu’avez-vous pensé de la prestation de votre charnière, toute en sobriété sous la pluie ?

De la sobriété, oui et non. Je crois qu’ils ont plutôt très bien géré dans des conditions difficiles. À part une erreur de Romain sous un ballon haut et un perdu par Toto Dupont derrière une mêlée, je crois qu’on ne peut pas leur reprocher grand-chose… Ils ont bien mené l’équipe dans un match très âpre, très dur, où ça cognait très fort. Je peux vous assurer que vu d’en bas, certains chocs étaient d’une violence extrême…

Au sujet d’Antoine Dupont, celui-ci s’est aussi avéré décisif à deux reprises sur des occasions d’essai clermontoises… Hasard, ou pas ?

Il est là pour ça, aussi ! (sourire) Je vois aussi un très bon retour de Cheslin Kolbe sur Matsushima à cinq mètres de notre en-but, tout le monde est à créditer si Clermont n’a pas réussi à passer notre ligne. Mais ce soir, je crois qu’il faut surtout rendre hommage à notre conquête, qui a été à la hauteur d’un quart de finale de Coupe d’Europe. On a l’habitude à Toulouse de louer nos trois-quarts, mais il faut aussi saluer le travail des avants quand ils viennent de sortir deux performances aussi énormes qu’au Munster et à Clermont.

Derrière en revanche, vous avez rapidement perdu un autre de vos éléments, Maxime Médard…

Max prend un coup à la 25e sur une contre-attaque. Tant qu’il était chaud, ça allait, mais dans le vestiaire on l’a senti un peu mâché. Comme on disposait sur le banc de Yoann Huget qui a beaucoup d’expérience en Coupe d’Europe, il valait mieux ne pas prendre de risque. Même si on a pas mal croisé les doigts en deuxième mi-temps pour ne pas avoir d’autre blessé derrière, puisque nous avions fait le choix d’un 6-2 sur le banc.

On a entendu vos joueurs satisfaits de recevoir l’UBB en demie. Mais s’agira-t-il vraiment d’un avantage, à huis clos ?

On sait très bien que cette saison est particulière, d’abord parce que tous les clubs n’ont pas pu défendre leurs chances à 100 %. On n’a aussi fait que se déplacer cette saison et là, on a la chance de recevoir un peu par l’opération du Saint-Esprit, puisqu’il s’agissait d’un tirage au sort… Après, qu’on reçoive à Ernest-Wallon ou au Toac, c’est pareil, puisqu’on ne peut pas le partager avec nos supporters. On va réfléchir avec Jérôme Cazalbou et Damien Comolli pour recevoir au Stadium, histoire de donner un peu de corps à l’événement, mais sans personne dans les tribunes, ça ne sera pas pareil. Ça restera les années Covid, voilà. Même si on sait très bien qu’à la fin, il n’y aura pas d’astérisque à côté du nom du vainqueur.

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?