Covid 19 : le FC Grenoble touché, mais pas coulé

La Covid-19 a fait son retour au sein du FCG cette semaine. Si la santé est bien sûr la priorité des Isérois, en termes de préparation, c’est forcément compliqué. « La seule chose qui nous pose problème, c’est de s’entraîner par petits groupes, confiait Stéphane Glas mercredi. C’est lassant. Ce n’est pas idéal pour travailler. Ce n’est pas notre quotidien mais c’est quelque chose cette saison qu’on a dû pratiquer quand même quelque fois. » 

Déjà touchés par la pandémie avant la reprise de la saison, puis en novembre, obligeant deux fois au report de leur déplacement à Soyaux-Angoulême, finalement disputé fin décembre, les Grenoblois sont donc de nouveau freinés par le virus. Des éléments du centre de formation, parmi lesquels certains participent aux entraînements des professionnels, ont été testés positifs. Après les tests de lundi, le FCG enregistrait cinq cas, quatre joueurs et un kiné. Le taux d’incidence reste très élevé en Isère, 308 cas pour 100 000 habitants, selon les données de mercredi ; le taux de positivité aux tests s’établissait, lui, à 9,2 %.

Enchaîner ou se reposer fin avril ?

Mardi soir, la LNR décidait de décaler le derby que les Grenoblois devaient disputer à Valence-Romans ce vendredi 19 heures à dimanche 15 heures. Le temps que de nouveaux tests soient pratiqués sur l’ensemble du groupe. Ce fut fait mercredi matin. Jeudi matin, le club était encore dans l’attente de retour de certains tests mais les premiers résultats ne révélaient aucun nouveau cas positif.

Ce vendredi matin, staff et joueurs devaient être de nouveau testés. Ce n’est que ce soir que le groupe pourra, si le virus ne s’est propagé, s’entraîner de nouveau normalement. Les Isérois espéraient éviter un nouveau report du derby, qui se disputerait alors sans doute la dernière semaine d’avril, seule plage de libre dans le calendrier d’ici la fin de la phase régulière. Cela signifierait pour eux une absence de vrai repos avec encore quatre matchs à enchaîner avant de possibles phases finales. « Si cela devait arriver, on ferait avec, répondait Stéphane Glas. De toute façon, de début janvier jusqu’à Mont-de-Marsan (le 12 mars, N.D.L.R.), on a joué dix matchs d’affilée. En espérant se qualifier, il faudrait en faire quelques-uns de suite mais bon, on connaît ! »

À la lutte avec Oyonnax et Nevers pour décrocher l’une des deux dernières places qualificatives, le FCG veut en tout cas rester maître de son destin dans ce sprint final. « À partir du moment où nous sommes entrés dans le top 6, l’important c’est de garder les cartes en main. Plus on s’approche de la fin, plus c’est important de les garder », souligne le manager isérois. À Valence-Romans, ou ensuite contre Vannes, Grenoble devra se relancer après sa défaite à Aix-en-Provence vendredi. « Il faudra être plus agressif. On est sur la fin de saison, tout le monde a besoin de points : Romans, nous, plein d’autres équipes. Il faut être prêt, c’est tout. »