Kremer : « Je serai au Stade français jusqu'en 2023 »

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Le 2e ou 3e ligne argentin de paris a confirmé la prolongation de son contrat jusqu’en 2023 dans un club où se conjuguent ambiance et ambitions.

L’actualité des transferts a un peu secoué le Stade français ces dernières semaines. (Après des contacts révélés dans Midi Olympique avec le Racing 92), votre directeur général Thomas Lombard a affirmé que vous seriez au club jusqu’en 2023. Qu’en est-il ?

Je vous confirme que je serai parisien jusqu’en 2023. J’ai eu des sollicitations certes mais tout se passe très bien pour moi ici, même si sportivement c’est un peu difficile, je suis vraiment très heureux d’avoir resigné. Je me sens bien au club, l’ambiance générale et le projet sportif m’ont confirmé que j’avais fait le bon choix.

Comment s’est passée justement votre intégration au club ?

Parfaitement bien, j’ai été très bien accueilli par la direction du club et mes nouveaux coéquipiers. Cela a été facilité par la présence de vrais amis comme Pablo Matera ou Nicolas Sanchez, ou de Gonzalo Quesada. Mais j’ai changé en une seule saison, d’environnement, de pays, de rythme et de langue.

Le fait que certains de vos amis argentins soient déjà en club a-t-il pesé dans votre choix ?

Certainement ça a pesé dans la balance parce que je suis proche d’eux et que cela fait longtemps que l’on se connaît. Ensuite, j’ai aussi pensé à ma carrière à mes challenges personnels et mes ambitions et c’est surtout cela qui a été décisif.

Comment vivez-vous cette première saison à Paris ?

Tout est nouveau pour moi par rapport à ce que j’ai vécu auparavant chez les Jaguares. Pour ce qui est de la saison, c’est une saison difficile au niveau des résultats, nous avons perdu beaucoup de matchs à cause de nos propres erreurs mais on garde confiance dans notre projet et nos ambitions et, surtout, on reste convaincu que les résultats vont tourner en notre faveur.

Vous dites que c’est une expérience différente de ce que vous avez vécu. Le Top 14 est-il si différent que le Super rugby ?

Oui, c’est vraiment autre chose. Déjà, la saison est très longue. Ensuite, le rythme et le style de rugby pratiqués ne sont pas les mêmes. En Top 14, il y a beaucoup plus de phases de combat, de phases défensives, de rucks… Le Super rugby, le ballon est tout le temps en mouvement et le jeu y est plus rapide.

Le style de jeu du Top 14 n’est pas fait pour vous déplaire, donc ?

Je me régale, c’est vrai, j’aime le combat et c’est un jeu que j’affectionne particulièrement que j’évolue en deuxième ou en troisième ligne. Je n’ai pas de préférence, je m’attache surtout à être performant quel que soit le rôle que l’on me donne sur le terrain et je suis en tout cas très heureux, à chaque fois, d’avoir la confiance du staff.

Vous êtes un Puma en puissance, pouvez-vous nous parler de la situation actuelle du rugby argentin ?

Du côté des Pumas, nous sommes en train d’organiser la préparation des rencontres du mois de juillet dont nous attendons la confirmation face au pays de Galles et à la Géorgie et le Championship au mois d‘août qui devrait retrouver sa formule initiale. Nous restons tous en contact. Du côté des Jaguares, ils disputent actuellement la Super Ligue américaine de rugby contre des équipes d’Uruguay, du Paraguay du Brésil et de la Colombie. Cela permet de maintenir un rythme de compétition pour les joueurs et de conserver un bon niveau de performance. Et puis, les regards se tournent déjà vers la Coupe du monde 2023.
 

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