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L'enseignement du week-end : Vannes et Perpignan reprennent une demie

Par Enzo DIAZ (avec DLP)
  • Heureux les Vannetais qui viennent de battre les Rouennais et de valider leur ticket pour les demi-finales.
    Heureux les Vannetais qui viennent de battre les Rouennais et de valider leur ticket pour les demi-finales. Bruno Perrel. - Bruno Perrel.
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Avec leur succès contre rouen et à béziers, et la défaite de biarritz dans les landes, les bretons et les catalans sont officiellement en demi-finale. ils vont maintenant pouvoir se préparer aux matchs couperets.

Ce n’était à vrai dire qu’une question de semaines, voire de jours. Avec respectivement 18 et 17 points d’avance sur le troisième Biarritz à l’aube de cette 27e journée, Vannes et Perpignan savaient qu’une défaite basque vendredi soir à Mont-de-Marsan les enverrait officiellement en demi-finale. Sans avoir forcément à glaner un nouveau succès à domicile contre Rouen, pour le RCV, à Béziers pour l’Usap. Mais c’est le propre des compétiteurs acharnés et des esprits gloutons : ils ne sont jamais rassasiés. Et c’est donc Perpignan qui a dans un premier temps pris les devants dès jeudi soir dans l’Hérault. Les Sang et Or ont continué leur incroyable parcours en renversant Béziers dans son antre, le tout avec une jeune escouade, aux dents déjà bien aiguisées (lire page 15).

Les joueurs du quadriumvirat Lanta-Arlettaz-Freshwater-Bastide ont au-delà de la revanche sur une équipe qui était venue s’imposer à Aimé-Giral en novembre dernier, envoyé un nouveau message aux autres gros poissons du championnat : l’Usap est actuellement dans une forme irrésistible et est sur une série - la meilleure en cours depuis le coup d’envoi de l’exercice - de neuf matchs consécutifs sans défaite. À Béziers, les Catalans ont obtenu leur dixième victoire à l’extérieur de la saison (pour un nul, et trois défaites). Avec 45 points obtenus hors de son bastion, la première attaque et première défense du Pro D2 se pose tout naturellement en candidate très crédible et sérieuse à une remontée dans l’élite, trois ans après un premier épisode couronné de succès.

Les Usapistes ont déjà dépassé le nombre de points (97) qui leur avait permis de terminer l’épisode 2017-2018 en tête de la phase régulière. Sacrée performance pour une équipe qui a cette saison d’ores et déjà passée 20 journées aux deux premières places.

Rythmes d’enfer

Pour trouver aussi bien, voire mieux, il faut se tourner vers le Golfe du Morbihan. Dépossédés durant un peu moins de vingt-quatre heures de la première place par leur dauphin catalan, les Vannetais n’ont pas manqué l’opportunité vendredi soir de reprendre la tête. Et de valider par la même occasion le ticket qui les envoie directement en demi-finales. Barragistes puis demi-finalistes en 2019, les Bretons retrouvent les phases finales mais leur statut a irrémédiablement changé à la faveur de leur phénoménale ascension dans les plus hautes sphères de la division. En à peine cinq saisons à ce niveau, Jean-Noël Spitzer et ses hommes se sont hissés au niveau des tout meilleurs. Aujourd’hui, ce sont même eux les premiers de la classe, et pour s’en rendre compte il suffit de sortir du panier deux chiffres : 11 et 23. 11 comme le nombre de victoires conquises hors du stade de La Rabine (pour un nul, et deux défaites). Ce qui fait des Vannetais la meilleure équipe à l’extérieur du championnat (46 points pris, un de plus que Perpignan). 23 comme le nombre de journées passées dans le top 2. Cela vous pose une équipe, qui a aussi déjà empoché 53 points à domicile, comme son rival perpignanais, et ce, malgré une défaite et un nul en plus. Reste à savoir où s’arrêteront désormais Joe Edwards et sa bande.

Le numéro 8 et capitaine néo-zélandais ne cachait pas son impatience après la onzième victoire obtenue à la Rabine contre Rouen : "C’est un gros défi pour le club et le groupe." Un défi qui sera précédé par trois dernières oppositions face à des adversaires du haut de tableau. Avec un déplacement dès ce vendredi à Grenoble, puis la réception d’Oyonnax, et une dernière journée à… Perpignan, la mise en bouche est plutôt relevée. Ce qui n’est pas pour déplaire à Jean-Noël Spitzer : "Le calendrier est bien fait, nous allons affronter des adversaires de phases finales, qui vont nous obliger sur certains secteurs de jeu à offrir un bon visage et à mettre de l’intensité. C’est ce qu’on risque de vivre dans six semaines."

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