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Angers : développement tous azimuts

Par Gérard PIFFETEAU
  • Un entraînement commun des seniors et juniors dirigés par le coach Iñaki Basauri. Photo DR
    Un entraînement commun des seniors et juniors dirigés par le coach Iñaki Basauri. Photo DR
Publié le Mis à jour
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Dans leur projet d’évolution vers la Fédérale 2 les Angevins ouvriront Un centre d’entraînement à la rentrée prochaine.

La nouvelle réjouit le président Jean-Benoît Portier qui a fait de la formation l’un de ses principaux chevaux de bataille, le SCO Angers lancera son Centre d’entraînement au début de la saison 2021-2022. Le club poursuit ainsi le développement de sa filière déjà composée du Pôle d’amélioration de la performance (PAP) qui propose un travail de technique individuelle supplémentaire non obligatoire par semaine pour les U12 et U14, et du centre de perfectionnement qui offre aux garçons et filles de U15 à U18 deux entraînements supplémentaires hebdomadaires assortis d’un aménagement d’horaires au collège-lycée du Sacré-Cœur et d’un suivi et soutien scolaire tout au long de l’année.

À la rentrée prochaine, le manager général Pierre-Henry Deauze et son équipe compléteront donc l’offre des structures déjà existantes par le tout nouveau centre d’entraînement qui permettra aux jeunes filles et garçons de 18 à 23 ans de bénéficier d’entraînements supplémentaires, d’un suivi scolaire et professionnel poussé, d’un suivi médical et nutritionnel et de programmes de musculation adaptés grâce à la salle de musculation que le club a créée en son sein. "Sur trois ans, nous voulons laisser à trois générations ciblées le temps de découvrir ce niveau supérieur pour être ensuite plus performant, précise Pierre-Henry Deauze. Tous les rouages s’englobent. Nous ne prétendons pas avoir la solution miracle mais nous disposons des outils pour franchir ce palier. Nous misons sur la qualité de vie à Angers pour des jeunes sains et épanouis dans leur vie sociale. Mais nous voulons aussi répondre aux besoins de certains qui recherchent la performance en termes de compétition. Nous sommes convaincus avec iñaki Basauri (ex-international américain, N.D.L.R.) qui va prendre la responsabilité sportive du centre d’entraînement, que notre montée va se faire dans ce cadre. Notre budget est conséquent, près de 450 000 €, notre zone économique est forte, nous pourrions choisir une voie plus directe mais nous sommes convaincus que c’est par la formation que le club va se développer."

Détection

Cette structure respectera le cahier des charges de la Fédération Française de Rugby afin d’envisager une labellisation à court terme.

La formation déjà performante et qui se concrétise par la présence de cadets et juniors en National pour la saison 2020-2021 et une moyenne d’âge de l’effectif des seniors en Fédérale 3 d’à peine 24 ans, a pour but d’accompagner les jeunes angevins dans leur développement mais tout autant d’alimenter le collectif des séniors afin d’envisager une montée en Fédérale 2 dans les années à venir. Un objectif partagé bien sûr par les coachs, ex-internationaux, Iñaki Basauri et Tedori Zizibadze. Au cœur d’un territoire qui ne fait pas la part belle au ballon ovale, le SCO Angers Rugby doit confirmer sa fiabilité et convaincre de nouveaux adeptes. C’est le sens de l’invitation qu’il lance aux joueurs et joueuses nés entre 1999 et 2007 à intégrer sa filière complète de formation. Dédiée à celles et ceux qui souhaitent développer leurs compétences rugby tout en bénéficiant d’un appui sur leur projet professionnel, une journée de détection sera organisée le samedi 29 mai prochain.

La sélection des candidats se fera sur des critères sportifs et à l’issue d’un entretien de motivation, mais également sur le projet personnel et les résultats scolaires. En 2021-2022 se seront donc environ 70 jeunes qui porteront le label de la filière angevine de formation d’excellence. Vingt au centre d’entraînement, vingt au centre de perfectionnement, et plus d’une vingtaine au PAP. Du côté de la Mairie on observe le phénomène rugby avec bienveillance, club et élus travaillent ensemble à faire évoluer des infrastructures déjà dotées de cinq terrains entretenus, et ces très bonnes conditions ne sont pas de trop pour les quelque 500 licenciés du SCO Angers.

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