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Desaubiès : "Ce serait ridicule de se relâcher"

Par Pierre Baylet
  • La formation landaise et son jeune ouvreur devront réaliser un gros match pour espérer l'emporter.
    La formation landaise et son jeune ouvreur devront réaliser un gros match pour espérer l'emporter. Icon Sport - Icon Sport
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Simon Desaubiès a évoqué la situation du Stade montois avant le déplacement à Oyonnax.

La victoire face à Biarritz a éclairci votre horizon. La semaine a-t-elle été plus détendue ?

C’est une victoire qui nous fait du bien moralement. Tout juste peut-on regretter de n’avoir pas su prendre un bonus offensif qui était à notre portée à dix minutes de la fin. Mais la victoire était tellement importante, nous nous en contentons. Effectivement, le début de semaine a été plus souriant qu’après notre défaite face à Angoulême par exemple.

Vous attendiez-vous, en signant à Mont-de-Marsan, à une saison aussi difficile ?

Non car le Stade montois avait plutôt l’habitude de jouer le haut du tableau et que nous avons débuté par une victoire bonifiée face à Béziers, ce qui était la meilleure façon de lancer notre saison. à cette époque, personne ne pensait qu’il faudrait batailler toute l’année pour laisser le club en Pro D2.

Avez-vous le sentiment que cela vous a fait grandir plus rapidement ?

C’est une expérience difficile mais enrichissante. Lors des dernières saisons à l’UBB, avec les équipes de jeunes, j’avais plutôt l’habitude de jouer le haut du tableau. C’est donc nouveau pour moi mais très formateur, d’autant que j’ai beaucoup joué et que j’ai donc acquis plus d’expérience. à titre personnel, il y a aussi une question de fierté. Aucun d’entre nous ne veut être de ceux qui auront fait descendre le club.

Malgré ce contexte difficile, vous avez très rapidement pris vos marques. Comment l’expliquez-vous ?

C’est vrai. Au bout de deux mois, j’avais l’impression d’être là depuis longtemps. Mais j’ai pu m’appuyer dès le départ sur un noyau de joueurs que je connaissais. Et puis Jean-Baptiste Dubié (ancien Montois aujourd’hui à l’UBB, N.D.L.R.) m’avait bien vendu auprès du staff (rires). Plus sérieusement, le Stade montois a beaucoup de similitudes avec l’UBB. C’est un club familial, avec des valeurs bien identifiées, le genre de club dans lequel je peux rapidement me sentir à mon aise.

Vous êtes, depuis quelques semaines, repositionné au poste d’ouvreur. Est-ce celui que vous préférez ?

J’ai toujours été polyvalent. Quand Rémi Talès m’a demandé qu’elle était ma préférence, je lui ai répondu que le plus important était de jouer, quel que soit le poste. Disons qu’en numéro 10, j’ai encore besoin de travailler certains aspects comme le jeu au pied.

Le Stade montois n’est pas encore sauvé. Ces trois derniers matchs ont-ils tous la même importance ?

Avec la saison que nous faisons, ce serait ridicule de lâcher tel ou tel match. Il faut d’abord assurer définitivement notre maintien et montrer un visage positif pour faire plaisir à tous ceux que nous avons déçus. Collectivement, ce serait bien de prouver que nos performances ne reflètent pas notre vraie valeur.

Vous abordez donc ce match à Oyonnax avec ambition ?

Bien sûr. C’est une rencontre excitante, sur un terrain synthétique, face à une grosse écurie. Le genre de match qui peut nous permettre de confirmer les bonnes dispositions affichées lors de nos deux dernières sorties.

Où serez-vous la saison prochaine ?

Au Stade montois. Cela va me permettre de capitaliser encore plus de temps de jeu dans un club que je connais déjà. Ce sera tout bénéfice pour moi.

Vous êtes hors-jeu !

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