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Le FCG attendra pour briser le plafond de verre

Par Laurent GENIN
  • Les Grenoblois devront attendre avant de recevoir Vannes.
    Les Grenoblois devront attendre avant de recevoir Vannes. Icon Sport - Icon Sport
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Les Isérois n’ont pas battu un membre de l’actuel top 3. Avant de possibles phases finales, ils auront une dernière occasion de le faire face au RCV, mais pas ce vendredi après le report du match.

Les Grenoblois espéraient faire mentir le proverbe jamais deux sans trois. Les deux fois où ils se sont inclinés au stade des Alpes cette saison, c’était face à Biarritz mi-décembre et Perpignan fin mars. Deux équipes du trio de tête. Ajoutez des défaites à Aguilera, à Aimé-Giral et à la Rabine contre Vannes à l’aller et vous comprenez que le FCG n’y arrive pas jusqu’à maintenant contre les tout meilleurs. «Là où les équipes du haut du tableau ont une grosse force, c’est qu’elles profitent de toutes les erreurs qu’on fait, souligne l’ailier Karim Qadiri. Sur les matchs qu’on a perdus, elles se sont beaucoup nourries de nos petites erreurs. Cela se paie cash à ce niveau-là.»

Parmi les secteurs à améliorer côté isérois, il y a les sorties de camp. Cela s’est encore vérifié à Valence. «C’est plus le vent qui nous a embêtés, mais effectivement, même sans vent, ces dernières semaines on se met vite en difficulté pour des raisons différentes, reconnaît Stéphane Glas. C’est un secteur sur lequel on a fait un focus parce qu’on ne repart pas très bien.» En conquête aussi, notamment en mêlée, Grenoble n’a pas été souverain. «Déjà à Aix, on n’a pas été à notre niveau en mêlée, rappelle le pilier droit Régis Montagne. À Valence, il s’est passé ce qu’il s’est passé. On ne va pas mettre cela sur le compte de la Covid. On n’a pas su gérer le match à notre guise, maintenant on s’est bien repris dans le jeu.»

« Puisqu’on a les cartes en main, à nous de faire le boulot »

Sixièmes avec cinq points d’avance sur Nevers, septième, avant cette 28e journée, les Grenoblois ont leur destin en main pour décrocher une place en phases finales. C’est le plus important pour eux. «Puisqu’on a les cartes en main, à nous de faire le boulot», résume Stéphane Glas.

Ses hommes devront attendre un peu avant de se mesurer aux Vannetais. Car la Covid les a rattrapés, indirectement cette fois. Mercredi, la rencontre, qui devait avoir lieu ce vendredi (18 h 45), a été reportée à une date ultérieure, après la découverte de cas dans les rangs bretons. Des Bretons déjà qualifiés pour les demi-finales, dont les Grenoblois ne s’attendaient pas à un relâchement en Isère. «On se concentre sur nous, recadre Stéphane Glas. On n’a pas le choix parce qu’on est tellement partis de loin. Aujourd’hui, à nous de proposer quelque chose d’intéressant. C’est comme cela que nous pourrons nous qualifier.»

Psychologiquement est-il aussi important pour le FCG de battre un membre du top 3 comme le RCV avant de possibles phases finales ? «Bien sûr, répond Karim Qadiri, parce que c’est l’équipe première au classement qui, avec Perpignan, a survolé le championnat. Si on gagne, cela va forcément nous mettre dans de bonnes conditions pour aborder la fin de saison et surtout je pense aussi que cela enverrait un message aux autres, à savoir que le début de saison ne reflète pas l’équipe qu’on est et qu’il faut compter sur nous.»

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