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Top 15 : la révolution n'aura pas lieu

  • René Bouscatelet son comité directeur n'ont pas retenu l'idée de certain clubs de passer à une élite à quinze clubs et une deuxième division à 17 entités. René Bouscatelet son comité directeur n'ont pas retenu l'idée de certain clubs de passer à une élite à quinze clubs et une deuxième division à 17 entités.
    René Bouscatelet son comité directeur n'ont pas retenu l'idée de certain clubs de passer à une élite à quinze clubs et une deuxième division à 17 entités. Laurent Frezouls / Icon Sport - Laurent Frezouls / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Sollicité par plusieurs clubs pour l'élargir l'élite et provisoirement éliminer les relégations du paysage, le comité directeur de la LNR a finalement dit non à un changement éventuel du Top 14 et du Pro D2.

Il s'est finalement passé mille choses, au dernier comité directeur de la Ligue, qui s'est tenu mardi de 10 heures à 16 heures. D'abord, les patrons du rugby professionnel français ont annoncé que Thomas Savare, l'ancien président et propriétaire du Stade français, était nommé « membre associé du comité directeur en charge des finances » de l'institution. L'ancien ministre de l'Agriculture Didier Guillaume, lui, a pris en mains la commission « marketing-partenariat » de la LNR. Concernant les relations avec Fabien Galthié et la FFR, ce sont Ugo Mola et Didier Lacroix (Stade toulousain), Jean-Michel Guillon (ASMCA), Patrick Serrière et Laurent Travers (Racing 92) qui représenteront la Ligue dans les négociations à venir, lesquelles portent essentiellement sur la mise à disposition des internationaux. Ensuite, et de façon plus légère, les responsables de la LNR ont annoncé que les phases finales de Top 14 et Pro D2 se dérouleraient avec deux marques de ballons différentes, « BeRugby » étant dévolu à la deuxième division quand « Gilbert » nourrira l'élite. Enfin, et c'est un gros coup en termes marketing, le géant du pari sportif Betclic s'est engagé comme partenaire de la LNR jusqu'en 2024.

Agen relégué, Bayonne et Pau dans le dur...

Mardi après-midi, le cœur de la réunion ne portait pourtant pas sur ses sujets satellitaires. Récemment sollicité par des clubs comme Pau, Bayonne, Montpellier ou Soyaux-Angoulême pour geler les championnats professionnels et annuler les relégations de Top 14 à Pro D2 et de Pro D2 à Nationale, les représentants du comité directeur (le Parisien Thomas Lombard, le Toulousain Didier Lacroix, le Toulonnais Bernard Lemaître, le Lyonnais Yann Roubert...) ont décidé à la quasi unanimité de ne pas accéder à cette demande qui aurait porté l'élite à quinze clubs et la deuxième division à dix-sept entités. Un président concède à ce sujet : « Le Top 15 et le Pro 17 étaient plutôt tentants mais si un seul club parmi les trente n'avait pas été d'accord avec ce changement de formule assez brutal, il aurait gagné sans problème devant un tribunal et cela aurait eu pu avoir de lourdes conséquences sur le déroulement des championnats ». En clair, Agen jouera bel et bien en Pro D2 l'an prochain, quand Bayonne, Pau et Montpellier se battront pour éviter un barrage d'accession ayant jusqu'ici toujours été remporté par le finaliste malheureux du Pro D2.

Pour conclure, il faut rappeler que le passage à trente-deux clubs professionnels aurait posé de sérieux problèmes au niveau de la répartition des droits télés (l'enveloppe de Canal + aurait dû être divisée en deux parts supplémentaires), chargé un calendrier déjà fort constipé et nécessairement impacté le spectacle du Top 14, tant la saison difficile traversée par les Agenais ne plaide pas pour un élargissement de l'élite à quinze ou seize clubs...

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