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Racing, où es-tu ?

  • Maxime Machenaud, capitaine face au Stade français, a comme ses coéquipiers beaucoupsouffert face aux soldats roses. Le Racing est-il en danger ?
    Maxime Machenaud, capitaine face au Stade français, a comme ses coéquipiers beaucoupsouffert face aux soldats roses. Le Racing est-il en danger ? Icon Sport - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Méconnaissables face au Stade français, les Franciliens ont encaissé leur quatrième défaite consécutive en championnat. C'est grave ?

On veut bien tout entendre : au printemps 2021, le Racing pleure une dizaine de ses titulaires (Camille Chat, Eddy Ben Arous, Virimi Vakatawa, Dominic Bird, Henry Chavancy, Juan Imhoff...) et a visiblement toutes les peines du monde à évacuer la déception consécutive à l'élimination en Champions Cup. Mais franchement : comment un tel effectif a-t-il pu, samedi, commettre une telle bouse ? Comment expliquer cette première mi-temps vérolée d'en-avants, dépourvue d'agressivité, sans la moindre d'imagination ? Face au Stade français, les Racingmen ont perdu cinq ballons en touche (dont deux sur pénaltouche..), ont courbé l'échine en mêlée fermée et souffert mille morts dans le jeu au sol (lire ci-contre) . En conférence de presse, le capitaine Maxime Machenaud expliquait : « On a été pris en conquête, pris dans les zones de ruck et trop indisciplinés... Aujourd'hui, on est dans le dur. Pour nous, la qualification n'est pas acquise, il faut en prendre conscience et donner davantage : car c'est le minimum quand on porte ce maillot ».

Face au Stade français, le Racing a encaissé sa quatrième défaite consécutive en championnat, la quatrième à domicile, cette saison. Face au grand Satan de Jacky Lorenzetti (celui-ci était semble-t-il furibard après le match...), la gestion du jeu de Finn Russell a une nouvelle fois posé question, à tel point, meme, que l'on se demande si Kurtley Beale ne finira pas la saison à un poste qu'il occupa parfois, avec les Waratahs, les Wasps ou même les Wallabies. Face au Stade français, seuls Donnacha Ryan, Simon Zebo, Ibrahim Diallo et Hassane Kolingar ont finalement répondu à la férocité propre à un derby. « Le rugby, disait Teddy Iribaren en fin de match, c'est du combat. Qui plus est dans un derby. Nous n'avons pas répondu présent dans ce secteur-là : nos premières quarante minutes ont été catastrophiques ».

 

Un calendrier archi favorable 

 

Alors, est-ce le feu dans les Hauts de Seine ? N'exagérons rien. A quatre journées du money time, le Racing est toujours en passe de recevoir en barrage et, ce week-end, les Franciliens récupéreront Gaël Fickou, Olivier Klemenczak et lure meilleur preneur de balles en touche (Baptiste Chouzenoux) pour accueillir Clermont à Nanterre. Et à ceux qui pensent que le Racing, certes médiocre depuis plusieurs mois, ne se qualifiera même pas pour les phases finales, on répondra simplement que sur les quatre prochains matchs, le club des Hauts de Seine affrontera tour à tour Agen, Brive et Pau. Elle est pas belle, la vie ?

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