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Azéma se dit « inquiet » sur son avenir

Par Pierre-Laurent GOU
  • D’un côté l’histoire entre Clermont et Franck Azéma touche à sa fin d’un commun accord. De l’autre, les discussions entre l’ASM et le MHR ont tendance à se tendre ces dernières semaines. Photo Icon Sport
    D’un côté l’histoire entre Clermont et Franck Azéma touche à sa fin d’un commun accord. De l’autre, les discussions entre l’ASM et le MHR ont tendance à se tendre ces dernières semaines. Photo Icon Sport Icon Sport - Icon Sport
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S’il est toujours pressenti pour prendre les rênes du MHR, Franck Azéma n’est toujours assuré de rien. De plus, le trio Saint-André - Azam - Elissalde est en passe de réussir sa mission de relancer le club tant et si bien qu’un maintien des trois techniciens n’est plus à exclure.

Mi-février, Franck Azéma et son actuel employeur, l’ASMCA (pour deux saisons encore contractuellement), communiquaient sur une future séparation des deux parties. À l’amiable. « Nous avons pris en compte sa demande sous réserve que soient préservés au mieux les intérêts du club. » Il y a une dizaine de jours, le club auvergnat annonçait même que le Néo-Zélandais Jono Gibbes, sera son remplaçant à partir du 1er juillet prochain.

Pour Azéma, l’avenir semblait se dessiner vers Montpellier. Le président du MHR, Mohed Altrad, l’a confirmé publiquement — « Le job est pour Franck », glissait-il à nos confrères de RMC — et organisait même une rencontre avec Philippe Saint-André le directeur du rugby des Héraultais et Franck Azéma afin de déterminer les contours de la saison prochaine. Seulement, Clermont ne compte pas libérer son manager comme cela. Les discussions d’abord cordiales entre les différentes parties se sont tendues, notamment entre Clermont et Montpellier.

Vers un statu quo à Montpellier ?

Selon Altrad, l’ASMCA se montre trop gourmande dans sa demande d’indemnisation pour le rachat des deux années de contrat. En coulisses, on parle de plus de 500 000 euros réclamés. Depuis quelques semaines, Mohed Altrad joue la montre et ne répond plus aux doléances auvergnates. Il faut dire que dans le même temps, Saint-André, qui a accepté de prendre par intérim le poste de manager, a plutôt réussi sa mission de redressement du club. Ce week-end, son équipe coachée par le duo Azam-Elissalde, a réussi à se qualifier pour la finale de Challenge Cup et a décroché sa sixième victoire consécutive. Un moment menacé de relégation, le MHR est sorti de la zone rouge malgré encore deux matchs en retard. Un renouveau qui pourrait bénéficier à ses adjoints actuels, Olivier Azam et Jean-Baptiste Elissalde, ce dernier étant encore sous contrat pour deux saisons. L’hypothèse d’un statu quo au sein du staff montpelliérain prend corps, même si Saint-André doit en principe reprendre de la hauteur à l’issue de la saison. Interrogé sur le sujet jeudi en conférence de presse, Franck Azéma a simplement déclaré : « Je ne vois pas d’évolution venir. Oui, je suis inquiet, mais on en reparlera plus tard. » Sa situation et celle de Clermont sont difficilement tenables sur la durée, car on voit mal le club auvergnat continuer à le salarier pendant vingt-quatre mois supplémentaires. D’autant plus qu’Azéma n’avait pas caché qu’il ne se voyait pas non plus continuer. Une chose semble certaine, l’encadrement technique de Montpellier sera étoffé pour la saison prochaine, selon le vœu de Philippe Saint-André. Reste à savoir si ce sera avec un entraîneur numéro un, ou un ou des adjoints supplémentaires.

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