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Ihaia West, quel talent !

  • Ihaia West a marqué vingt-deux points contre le Leinster en demi-finale de la Champions Cup, dimanche après-midi. ET on ne vous parle même pas de ses qualités dans l'animation offensive...
    Ihaia West a marqué vingt-deux points contre le Leinster en demi-finale de la Champions Cup, dimanche après-midi. ET on ne vous parle même pas de ses qualités dans l'animation offensive... Icon Sport - Icon Sport
  • Ihaia West a marqué vingt-deux points contre le Leinster en demi-finale de la Champions Cup, dimanche après-midi. ET on ne vous parle même pas de ses qualités dans l'animation offensive...
    Ihaia West a marqué vingt-deux points contre le Leinster en demi-finale de la Champions Cup, dimanche après-midi. ET on ne vous parle même pas de ses qualités dans l'animation offensive... Icon Sport - Icon Sport
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Auteur de 22 points et d'une performance majuscule face au Leinster, l'ouvreur rochelais Ihaia West fut avec Will Skelton l'homme de cette demi-finale...

On aurait certes pu vous parler de Victor Vito, si fort dans l'alignement, parfait derrière sa mêlée, précieux dans le combat au sol. On aurait aussi pu évoquer Pierre Bourgarit, qui monte en puissance au fil des week-ends, s'installant même aujourd'hui comme le vrai dauphin de Julien Marchand en équipe de France : solide en mêlée fermée, déroutant balles en mains et, comme souvent, pénible au possible dans les rucks, le Gersois fut surtout parfait dans ses lancers en touche où il trouva, tour à tour, Will Skelton, Romain Sazy et Victor Vito sans ne jamais rater sa cible. Remarquez, on aurait également pu aborder la performance du titan australien Will Skelton, vrai géant dans une cour d'école, labrador dans un jeu de quilles, éléphant dans un magasin de porcelaine : connaît-on, en Top 14, un joueur plus renversant à l'impact ? Josua Tuisova, peut-être ? Oui... Et encore...

Mais puisqu'il fallait sortir un homme du collectif rochelais, on a choisi le demi d'ouverture néo-zélandais Ihaia West. Excellent dans ses tirs aux buts (22 points et 89 % de réussite), très bon dans l'animation, l'ancien meneur de jeu des Aukland Blues a largement remporté son match dans le match avec Ross Byrne, qui remplaçait Johny Sexton au stade Deflandre dimanche après-midi. West, qui joue très près de la ligne d'avantage, s'appuie sur une vitesse d'exécution irréelle et des « skills » bien au-dessus de la moyenne pour poser des problèmes aux rideaux défensifs adverses. Son profil, très complémentaire de son compatriote Tawera Kerr-Barlow (celui-ci, à ses débuts à La Rochelle, n'était pourtant que la doublure d'Alexi Balès...), a parfaitement servi le système de jeu de Ronan O'Gara et Jono Gibbes et, en alternant attaques au large et retours à l'intérieur sur Grégory Alldritt ou Uini Atonio, le numéro 10 néo-zélandais a tourné la tête des défenseurs irlandais, pourtant réputés peu impressionnables...

 

L'an prochain, un ménage à trois à l'ouverture

Finalement, c'est une bien étrange semaine que vient de traverser Ihaia West. Lui, dont le club de l'Atlantique voulait se séparer il y a encore quelques mois, a évidemment vu son curriculum vitae circuler dans plusieurs clubs du Top 14 et du Premiership mais, au fil d'un retournement de situation assez incroyable et quelques récentes performances en tout point sublimes (il n'était en début de saison que le remplaçant de Plisson), a prolongé la semaine dernière (d'une saison) son aventure en Charente-Maritime. En conséquence, le club de de l'Atlantique sera plutôt bien pourvu à ce poste, la saison prochaine : avec Ihaia West, l'ex soldat rose Jules Plisson et la recrue vannetaise Pierre Popelin, Ronan O'Gara et Grégory Patat auront sous la main trois meneurs de jeu au talent évident, tant Plisson reste une valeur sûre du championnat et Popelin, révélation du Pro D2 en cours, aura son mot à dire à un moment ou à un autre de l'exercice 2021-2022. En attendant, Ihaia West aura le 22 mai prochain, à Twickenham, un duel capital à jouer face au demi d'ouverture du Stade toulousain et du XV de France, Romain Ntamack. Si West le remporte, il offrira au Stade rochelais un titre historique et sera en droit de regretter que Steve Hansen et Ian Foster, certes pourvus en leur temps de Beauden Barrett et Richie Mo'unga, n'aient jamais voulu lui donner un embryon de chance, chez les All Blacks...

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Les commentaires (1)
Cricridauchateau Il y a 2 années Le 02/05/2021 à 19:40

Énormes rochelais lesquels, sur leurs 3 matchs de phase finale, ont su garder leur calme, s'adapter, puis dérouler leur jeu et se défaire de leurs adversaires sans coup férir. La marque de la grande équipe qu'ils sont devenus. Bravo