L'oscar de la semaine : le guide Skelton
Quel plus beau cadeau d’anniversaire que de s’offrir, la veille de ses 29 ans, une deuxième finale de Champions Cup en carrière, après avoir terrassé le Leinster ? Et surtout d’emmener dans ses bagages, à Twickenham, tout un peuple jaune et noir qui n’a jamais connu pareil évènement. Will Skelton, comme à chaque sortie depuis son arrivée au Stade rochelais à la dernière intersaison, a eu un rôle déterminant dans l’incroyable exploit des siens. Sur la pelouse, s’il n’a pas été élu homme du match, le géant australien a montré la voie. Il est le Rochelais qui, avec Pierre Bourgarit, a le plus avancé avec 38 mètres gagnés ballon en main. La puissance de ses percussions, elle, a encore fait des ravages dans les rangs adverses.
Mais c’est aussi dans l’approche de ce rendez-vous couperet que Skelton pèse bien plus que mille discours. Vito dit d’ailleurs de lui qu’il est "comme un autre entraîneur grâce à son expérience." "Will est une recrue tellement importante. Pas juste pour les joueurs, pour les coachs aussi, louait aussi son manager Jono Gibbes, mercredi dernier, à quatre jours de l’historique demi-finale pour le club à la caravelle. Il fait ressortir le meilleur de chacun. La façon dont il se comporte, s’entraîne et partage, c’est tellement fort pour les autres". Même pour un Brice Dulin qui était le seul, avec Skelton, à avoir déjà disputé une demie de Champions Cup. "Il me fait penser à Rokocoko, Dan (Carter), Laulala ou Masoe, qui avaient une énorme expérience, une régularité énorme mais aussi la simplicité au quotidien et avec qui on pouvait devenir très vite copains. Car pour eux, c’est un jeu, une passion." Le 22 mai, il tentera d’accrocher une seconde étoile européenne à son palmarès.
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