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Mola : « Quand tu bats le Leinster, tu mérites d’être en finale »

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Publié le Mis à jour
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Satisfait de la prestation de ses joueurs en demie, le manager toulousain sait que le travail n’est pas
encore fini...

Comment jugez-vous votre demi-finale contre Bordeaux-Bègles ?

L’UBB dispose de talents incroyables. On l’a vu, même si ce n’est pas forcément Bordeaux qui a fait déjouer. On s’est un peu précipité, on a manqué de patience. Avec plus d’application, il y avait plusieurs occasions franches. Mais on est finalistes de Coupe d’Europe, on ne va pas bouder notre plaisir. Contre une équipe qui a cogné fort, on a cogné fort. Nos adversaires voulaient en découdre, l’intensité était le mot du jour. Elle était de notre côté sur les phases de plaquages, de combat, de ruck. Nous nous sommes sentis plus costauds. L’avantage est d’aborder une finale de Coupe d’Europe avec du boulot.

Battus en demi-finale lors des deux dernières éditions, sentiez-vous vos hommes davantage prêts ?

On ne s’invite pas en finale de Coupe d’Europe par hasard. Il faut construire les choses de manière patiente. On l’a fait mais j’aurais aimé aller un peu plus vite sur la demie à Exeter (septembre 2020). On a passé un cap. C’est important mais on ne va pas se prendre pour d’autres car il y a du travail et de la matière à faire évoluer nos prestations.

Cette finale a lieu à Twickenham. Qu’en pensez-vous ?

C’est peut-être un petit signe du destin... Quel plus beau stade pour une finale de Coupe d’Europe ? Si on me donnait le choix, j’hésiterais juste entre le Millennium et Twickenham. La guerre des étoiles est lancée, j’espère qu’on aura la capacité à mettre la cinquième sur notre maillot.

Toulouse court après depuis 2010...

C’est la septième finale du Stade toulousain. Je crois que c’est un record, mais il sera chouette si on le matérialise par la cinquième étoile. Amener Romain Ntamack en finale de Coupe d’Europe quand on connaît toute l’histoire familiale, celle du club... J’ai l’impression qu’on ne vit ça qu’ici. On en est fiers mais le poids de l’héritage doit transcender et ne pas freiner, comme parfois sur la demie. Dans trois semaines, on a une finale de Coupe d’Europe et il y aura peut-être une demi-finale de Top 14. On va tout faire pour réaliser notre rêve. Cette équipe a envie de marquer l’histoire du club, d’y laisser pleinement son empreinte. On n’est que de passage mais, ce qui compte, c’est de se souvenir de toi quand tu es passé.

Que vous inspire l’adversaire rochelais ?

Quand tu bats le Leinster, tu mérites d’être en finale. C’est une finale franco-française et, dans cette compétition, il est vrai qu’on espère toujours jouer contre les Anglo-Saxons. Mais, à la fin, tu ne choisis pas ton adversaire, tu prends celui qui se présente. La Rochelle s’est vraiment qualifié avec brio et je suis ravi de retrouver cette équipe. Le Stade toulousain a souvent affronté des Français en finale, j’espère qu’on sera à la hauteur de l’événement.

Vous avez gagné à La Rochelle il y a deux mois. Ce succès sera-t-il important dans la préparation ?

Les internationaux étaient absents ce jour-là, d’un côté et de l’autre. On avait réalisé un match sérieux là-bas, en l’emportant sur la fin avec une entrée intéressante du banc. À nous de rééditer cette performance, mais les choses seront modifiées.On a vu les orientations prises par les Rochelais sur leur composition. Nos internationaux nous font du bien aussi. Mais les deux équipes auront le temps de préparer correctement cette finale.

Vous vous rapprochez du cercle fermé des champions d’Europe comme joueur et entraîneur...

Je n’y avais pas du tout pensé. Il y en a quelques-uns ?

Oui, comme entraîneur adjoint, mais un seul comme manager, Leo Cullen. Vous seriez le deuxième...

Vous imaginez si ça me tombe dessus ! Certains l’auront dure pour me dire bravo mais on n’en est pas là. Sincèrement, ce qui se passe pour moi n’est pas très important. J’ai la chance d’être dans un club incroyable. Après, Ugo Mola ou un autre... J’ai peut-être du c... d’être là au bon moment. Tous les jours, je bénis ce que j’ai de plus cher pour continuer à bosser dans un tel club. Le privilège, c’est de se donner les moyens pour réussir cette campagne. C’est gentil de me l’avoir appris mais, maintenant, je vais y penser pendant quinze jours (rires)

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