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Prêts et libérations : la nouvelle tendance

Par Rugbyrama
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    Prêts et libérations : la nouvelle tendance Abaca / Icon Sport - Abaca / Icon Sport
Publié le Mis à jour
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Le marché est de plus en plus flexible. Avec un va-et-vient de plus en plus régulier entre les clubs français. Les joueurs sont libérés de plus en plus tôt et les prêts sont devenus monnaie courante.

Si l’amour du maillot reste un principe gravé dans le marbre, le rugby professionnel s’en accommode de plus en plus facilement. Dans un souci évident d’économie et d’optimisation des ressources humaines, les clubs ont pris le pari de la flexibilité pour leur gestion d’effectifs.
Ainsi, des recrues censées changer de clubs cet été ont déjà effectué leur mutation : les Picamoles, Amosa, Fernandez, Chilachava, Jolmès, Warion et autres Fickou sont l’incarnation d’une nouvelle tendance. Dont on peut penser qu’elle devrait se généraliser. Elle permet d’intégrer plus vite des recrues, pour le club d’arrivée, et de s’épargner le salaire d’un joueur en fin d’aventure, pour le club de départ. Les cas de Fickou,Amosa et Picamoles sont en l’occurrence parlants.

Toulouse, « serial prêteur »

Toutes les parties prenantes y trouvent donc leur compte. Ce va-et-vient de joueurs est devenu monnaie courante. L’assouplissement des règles de prêts, testé en 2020-2021, avait enclenché le mouvement. Avec succès, comme le prouve l’évolution d’un Désaubies (prêté par l’UBB à Mont-de-Marsan). Un véritable marché parallèle des prêts s’est implicitement mis en place, les recruteurs de Pro D2, notamment, se disputant les espoirs de Top 14. Le riche vivier toulousain, tout particulièrement, suscite des convoitises : IIdjellidaine et Duprat iront ainsi à Agen, Mouchous va prolonger son intérim à Carcassonne, Ainu’u est demandé… Le processus se produit aussi entre clubs de l’élite avec Hamomou, cédé par le Stade à Pau avec l’intention de se relancer après une longue indisponibilité, et Guillaume Marchand, en partance pour Lyon où le talonneur tentera de gagner du temps de jeu. Le Racing 92, avec Costossèque à Bayonne ou Ikahehegi à Nevers, est aussi au cœur de ce système censé arranger tout le monde. En valorisant la formation française au passage. 

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