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Le dilemme de Montpellier

Par Simon VALZER
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Publié le Mis à jour
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Quasiment sauvés en Top 14, les cistes doivent composer avec de nombreuses blessures et la finale de challenge cup qui se profile…

Le capitaine Gilhem Guirado l’a dit après la victoire bonifiée acquise contre Toulon mardi soir : le MHR a désormais « un pied et quatre orteils en Top 14 ». Encore un petit effort, et le maintien de la formation héraultaise dans l’élite sera assuré. Avant d’ajouter ceci : « Le rythme est effréné, tous les jours sont précieux pour la récupération comme la cohésion. Mais ça fait du bien. » Et comment ! Car Montpellier vit vraiment une saison particulière. Après une première moitié de championnat cauchemardesque, les Cistes ont désormais passé la démultipliée et surfent sur une série de huit victoires consécutives toutes compétitions confondues (lire ci-dessous).

Avec la crise sanitaire et les matchs reportés, ils se retrouvent aujourd’hui contraints de disputer pas moins de sept matchs en 28 jours. Les deux premiers se sont déroulés de la meilleure des façons, avec deux victoires bonifiées acquises face à des formations en course pour la qualification (La Rochelle et Toulon) : « Quand on joue le maintien, qu’on sait que chaque point est précieux, grappiller dix points en trois jours, ça fait un bien fou », souriait Guirado mardi soir. La récompense est réconfortante donc, mais les coûts sont élevés. Surtout sur le plan physique. Avant la rencontre de mardi soir, le staff héraultais déplorait une douzaine de blessés. Après, le compte avoisinait les dix-sept. Voilà comment Montpellier aborde ce déplacement à Paris avec un dilemme : jouer le coup à fond et finaliser le maintien, ou régénérer les troupes en vue de la finale de Challenge Cup vendredi prochain à Twickenham contre Leicester ?

De la casse derrière

On l’a vu, le staff du MHR a dû faire du bricolage pour composer son équipe mardi dernier : l’habituel deuxième ligne Florian Verhaeghe a débuté en troisième ligne, le centre tricolore Arthur Vincent à l’aile, sans oublier que l’habituel numéro 8 Caleb Timu a terminé la rencontre au… centre ! Et derrière, la ligne d’attaque du MHR a été amputée de deux précieux éléments : l’arrière Henry Immelman, que l’on a vu quitter la pelouse avec l’aide du staff médical, ainsi que l’ailier tricolore Vincent Rattez. Le premier souffre des ischio-jambiers et le second de la cheville. Voilà pourquoi à Paris, les Cistes devront croiser les doigts pour ne pas connaître d’autre blessure dans leur effectif. Car derrière, l’Europe les attend…

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