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Gourdon : « La finale occupe pas mal mon esprit »

Par Romain Asselin
  • Kevin GOURDON of La Rochelle and Uini ATONIO of La Rochelle during the European Rugby Champions Cup, semi final match between La Rochelle and Leinster on May 2, 2021 in La Rochelle, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) - Uini ATONIO - Kevin GOURDON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France)
    Kevin GOURDON of La Rochelle and Uini ATONIO of La Rochelle during the European Rugby Champions Cup, semi final match between La Rochelle and Leinster on May 2, 2021 in La Rochelle, France. (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport) - Uini ATONIO - Kevin GOURDON - Stade Marcel-Deflandre - La Rochelle (France) Icon Sport - Icon Sport
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Satisfait de l’application globale des siens face à Agen, Kevin Gourdon salive désormais d’être à 80 minutes d’un premier trophée. La Rochelle défie Toulouse, samedi prochain, en finale de Champions Cup.

Ça ressemble à une préparation idéale, avant la finale européenne…

Oui. Il y a eu, quand même, un peu de rythme. Après, les Agenais ont eu du mal à enchaîner les temps de jeu. Donc, au niveau défensif, c’était loin d’être une répétition.

Que retenez-vous au rayon « satisfactions » ?

La victoire et les cinq points. Le fait d’avoir mis les choses dans l’ordre. Par le passé, on aurait pu tomber un peu dans du hourra rugby. Là, on est resté dans notre cadre, on a appuyé là où ils étaient en difficulté, on est resté concentré.

La perspective de la finale a-elle eu un côté perturbant, dans la préparation ?

Non. De toute façon, il fallait cocher la case Agen avant Toulouse. Le mieux que l’on pouvait faire, c’était de jouer à 100 %. Sinon on sait comment très bien ça se passe… On s’embête, on peut avoir des pétés. En l’occurrence, on a Pierrot (Pierre Aguillon, N.D.L.R.). Mais c’est plus un coup du sort qu’un manque d’envie.

Une course à trois se profile pour l’accession directe en demi-finale du Top 14. La défaite de Toulouse rebat les cartes…

Oui et non. Toulouse était devant. Ces deux déplacements à zéro point (à Montpellier puis Brive, N.D.L.R.) nous étaient un peu préjudiciables au regard des autres résultats. Mais ces cinq points font du bien. On va batailler jusqu’à la fin pour être dans les deux premiers.

Hâte de basculer vers la finale, maintenant ?

Très ! Forcément. Ce sera la première du Stade rochelais, la première pour moi et pas mal de mecs. On a très envie d’y être. On ne peut pas parler d’obsession mais ça occupe pas mal mon esprit en ce moment.

Le fait d’avoir vécu la préparation pour la finale de la Challenge Cup, en 2019 à Newcastle, peut vous aider dans l’approche de la semaine et ce nouveau déplacement en Angleterre ?

C’était la petite Coupe d’Europe donc ce n’est pas la même sensation, pas la même chose, même si on était très content d’être en finale car on avait fait le travail et c’était la première finale européenne du club. Là, c’est complètement différent. Même si cette campagne a été pas mal tronquée, on a maintenant un groupe avec assez d’expérience pour pouvoir gérer ces semaines-là. On a très bien géré celle du quart, celle de la demie. Pourquoi pas celle de la finale, aussi (sourire).

Le faux pas de Toulouse vous donne-t-il un petit avantage psychologique ?

Complètement rien à voir. Les deux compétitions sont totalement différentes. Je pense qu’ils seront vraiment près.

Ressentez-vous déjà la nouvelle poussée de la fièvre rochelaise ?

On n’a pas besoin d’attendre une finale pour la sentir. Ils étaient encore là (avant le match, N.D.L.R.). Le cœur de cette ville bat en jaune et noir. On l’a vu après la victoire face au Leinster. Les images en centre-ville, c’était incroyable ! Pas très réglementaire mais… (sourire). C’est un peu une récompense pour les supporters, aussi. On sait très bien qu’ils vivent un peu à travers nous. C’est leur kif de venir nous voir. On voit tous les mots encore affichés dans nos vestiaires et on pense très fort à eux.

En janvier, vous nous disiez vouloir revivre une fête sur le Vieux-Port, comme en 2014, au soir de la montée en Top 14. Vous y êtes presque…

Je ne suis pas loin mais il reste encore 80 minutes. Et je pense que ce sera encore mieux !

Vous êtes hors-jeu !

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