Dubié, d’attaque !

  • Jean-Baptiste DUBIE of Bordeaux (UBB) during the French Top 14 rugby match between Racing 92 and Bordeaux on January 23, 2021 in Nanterre, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) - Jean-Baptiste DUBIE - Paris La Defense Arena - Paris (France)
    Jean-Baptiste DUBIE of Bordeaux (UBB) during the French Top 14 rugby match between Racing 92 and Bordeaux on January 23, 2021 in Nanterre, France. (Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) - Jean-Baptiste DUBIE - Paris La Defense Arena - Paris (France) Icon Sport - Icon Sport
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Les Bordelais savent bien qu’ils seront favoris. Jean-Baptiste Dubié, de retour de blessure, se méfiera car il a vécu dans le passé ce que vivent les Agenais.

"Il n’y a plus grand-chose à dire. On n’a plus de calculs à faire. On sait ce qui nous reste à faire, on est des grands garçons." Jean-Baptiste Dubié sait que l’UBB n’est pas qualifiée mais disons qu’elle est vraiment bien partie. Il lui faudra tout de même négocier ce petit écueil de deux matchs en cinq jours, le premier vendredi, le second le mardi avec en suivant, un déplacement à Toulon.

C’est la situation adéquate pour donner leur chance à des convalescents tels que Jean-Baptiste Dubié, plus vu en Top 14 depuis le match UBB-La Rochelle du 27 mars. "J’ai subi une déchirure et j’ai repris un peu précipitamment, subi une rechute donc j’ai perdu pas mal de temps. Et les joueurs qui ont joué ont été très bons… C’est comme ça, ça fait partie d’une saison. Est-ce que c’est dur ? Oui, j’ai manqué un huitième, un quart, une demie européenne. Mais je m’y étais préparé parce que je savais que je n’aurais pas été prêt physiquement pour des matchs de ce niveau. Je me suis consolé en me disant que j’ai joué le quart et la demie du début de saison, contre Edimbourg et Bristol."

Souvenirs de Mont-de-Marsan

Mais il va débuter ce soir face à Agen, ce qui finalement, n’aura rien d’une surprise ou d’une incongruité. "JB" Dubié n’est pas international, c’est entendu, mais cette saison, il a été encore titularisé à treize reprises en Top 14, douze fois en tant que second centre, une fois premier centre, à Brive. Il va finir sa sixième saison en Gironde, à son compteur s’affichent 115 matchs de Top 14 dont 98 titularisations. On est toujours charmé de faire ses constats quand on se retrouve face à lui et son gabarit poids plume à l’ancienne, comme une incarnation du passé de son club formateur, le Stade montois, avec qui il a découvert naguère le Top 14, en deux passages.

Car lui aussi a vécu des saisons de galère. "Il faudra se montrer hypersérieux contre une équipe qui est meurtrie et qui voudra gagner au moins un match dans la saison. Oui, j’ai connu ça quand j’étais à Mont-de-Marsan. Ce n’est pas facile et croyez-moi, on s’accroche à tout." En 2012-2013 par exemple, il avait vécu une saison de lanterne rouge à deux victoires dans la saison. "On avait des ambitions de maintien en Top 14, mais un budget moyen de Pro D2. On se sentait portés malgré tout par une force collective, ce qui fait que nous étions allés chercher quelques résultats. Mais c’était si dur, croyez-moi, les lundis matin étaient difficiles pour les compétiteurs que nous étions. Parce que je pense que les Agenais ne sont pas moins compétiteurs que nous. Même s’ils savent qu’ils seront en deuxième division l’année prochaine. Mais je sais que s’ils peuvent grappiller des points, ils le feront."

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