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Le synthétique c’est fantastique

Par Enzo Diaz
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une fois n’est pas coutume, les débats auront lieu sur une pelouse synthétique. Si Oyonnax en à l’habitude depuis maintenant six ans, colomiers compte bien s’y adapter et parvenir à y mettre en place son jeu.

Tout au long de la semaine, que ce soit du côté hôte, oyonnaxien, mais aussi du côté visiteur, columérin, les staffs mais aussi les joueurs se sont affairés, préparés dans les moindres détails, et dans ce sens la consultation des prévisions météo ne constitue en aucun cas une joyeuse étrangeté, dans un match d’une telle importance. Selon les experts de tel ou tel camp qui ont donc consulté assidûment la toile et un célèbre site de météorologie, de la pluie serait donc annoncée ce samedi dans le Haut-Bugey. Et vous voulez qu’on vous dise ? Grand bien vous fasse, cela ne changera rien à l’état de la pelouse du stade Charles-Mathon. Pour les nostalgiques du rugby de papa, pas de bain de boues donc. "Si il fait mauvais, la seule certitude c’est qu’on aura un super terrain et que les deux équipes ne seront pas déstabilisées." Le propos, assurément flegmatique, est signé du plus British des Oyomen, le commandant en chef Joe El Abd. Le manager refuse de voir dans la surface qui accueille maintenant les foulées de ses protégés depuis bientôt six ans, un quelconque particularisme. "Je ne crois pas que le synthétique avantage l’une ou l’autre équipe. Toutes les équipes savent s’adapter à cette surface."

Ne pas ménager le combat

Certaines plus que d’autres, serait-on tenté de rajouter. Même si du côté columérin, on s’est préparé en conséquence sur le synthétique du stade André-Roux, on n’en fait pas non plus tout un fromage. "S’il pleut, la capacité motrice sera la même. La seule grosse différence se fera sur le ballon, qui sera plus humide, et il faudra donc être plus efficace et habile sur les manipulations de balle", déclarait en début de semaine l’entraîneur principal Julien Sarraute.

Le patron du sportif "ne sait pas si son équipe est avantagée par ce type de surface", n’oubliant pas de rappeler qu’"Oyonnax s’y entraîne et y joue régulièrement. C’est une équipe qui allie beaucoup de puissance et de vitesse, et qui sait parfaitement exploiter les qualités de son synthétique." Avec leur mobilité et leur profil d’avants denses et coureurs sans oublier la cavalerie derrière lourde-légère, les Haut-Garonnais ne sont pourtant pas en reste. Ils avaient su parfaitement exploiter la vitesse autour des rucks et dans les turnovers en mars dernier pour foudroyer les Oyonnaxiens sur des contre-attaques cliniques et éclairs en mars dernier (victoire 34-25). "Cela avait fonctionné pour nous, mais le contexte est désormais bien différent, on ne peut pas en tirer des enseignements. Puis, la donnée est valable dans les deux cas. On sait que ce sont des surfaces où tu gagnes plus rapidement tes duels. Les rucks sont très accélérés, le ballon a plus de vitesse et ça veut dire que dans un sens ou dans l’autre sur un turnover, on peut s’offrir beaucoup plus facilement sur ces zones de contest", appuie Julien Sarraute. "La seule chose que je sais, c’est que le synthétique n’enlèvera pas le combat qu’il y aura en conquête, ce qu’il faudra mettre en place dans les rucks pour essayer de rivaliser physiquement avec les Oyonnaxiens. Avant de tout vouloir relancer, il faudra mettre le combat nécessaire pour avoir la possession et l’utilisation du ballon."

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