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Deghmache : « Cette victoire concrétise deux ans de travail »

Par Émilien VICENS
  • Sadek Deghmache et l'USAP se sont offerts une finale de Pro D2 ce dimanche, à Aimé-Giral.
    Sadek Deghmache et l'USAP se sont offerts une finale de Pro D2 ce dimanche, à Aimé-Giral. - Icon Sport
Publié le Mis à jour
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De retour après six semaines de suspension, Sadek Deghmache a sorti un grand match et savoure ce succès. Le demi de mêlée de l'USAP est déjà tourné vers la finale, samedi prochain.

Sadek, quel est le sentiment après cette victoire en demi-finale ?

Celle-ci, elle fait vraiment plaisir. Elle concrétise deux saisons de travail. Ce n’est pas terminé, il y a un gros match qui nous attend la semaine prochaine. Mais c’était une première étape, un premier objectif que l’on s’était fixé. On a réussi à l’atteindre, nous sommes très contents. 

Il y a eu un combat âpre et disputé, c’est ce à quoi vous vous attendiez ?

Forcément. Oyonnax est une très belle équipe et on savait que ça allait être compliqué. Nous en avons eu la preuve. Puis c’était un match de phases finales, toujours très compliqué à aborder. Il fallait absolument gagner. 

L’Usap a réalisé un gros début de match…

Il y a avait une grosse envie, oui. Après, il y a aussi eu quelques imperfections encore. Ça arrive souvent, mais il va falloir les gommer rapidement pour la semaine prochaine. Sur ces matchs à fort enjeu, il y a plein de détails qui peuvent faire de grosses différences. Nous sommes satisfaits du premier quart d’heure, mais il va encore falloir régler pas mal de choses cette semaine. Les pénalités, c’est un peu notre chat noir. Et puis d’autres points techniques et stratégiques aussi.

Personnellement, on vous a senti particulièrement en forme lors de cette rencontre…

C’est un travail collectif avec tout. Et puis j’ai envie de dire, heureusement que j’étais en forme aussi sur un match comme celui-ci, car ça faisait neuf semaines que je n’avais plus joué, mine de rien. J’ai eu la chance de pouvoir débuter en tant que titulaire. C’était normal d’afficher un tel état d’esprit. Et puis je pense aussi à Tom (Écochard). Avant d’être un concurrent, c’est surtout un ami et un coéquipier. Plus globalement, je suis content que l’équipe ait gagné ce match pour tous ceux qui n’ont pas pu y participer. C’est un travail de groupe, on a eu besoin de tout le monde l’an passé et cette saison. J’ai une grosse pensée pour eux. 

Que vous a procuré le retour des supporters à Aimé-Giral ?

Ça fait bizarre, ça faisait longtemps… Ça fait plaisir surtout, de revoir du monde au stade. Et ça amène aussi une autre énergie. On voit que le rugby est un sport qui a besoin de ça, le public peut faire des différences. Cette saison, on avait l’habitude de rater nos entames de matchs. Aujourd’hui (hier), on a vu qu’avec les supporters, ce n’était plus un problème. 

Ce match était éliminatoire, sans deuxième chance. Cette victoire vous enlève-t-elle un trop plein de pression ?

Non, par forcément. La demi-finale était l’un de nos objectifs, mais maintenant, il faut passer à l’objectif final, qui est le plus important. Remporter la Pro D2 est synonyme de remontée en Top 14… C’est tout le contraire, il y a une pression supplémentaire désormais. On a déjà la tête la semaine prochaine.

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