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Entre Catalans et Basques, le choc !

Par Enzo DIAZ
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Perpignan s’avancera en léger favori à montpellier. Mais si les catalans ne sont plus qu’à une marche du retour en Top 14, les basques croient plus que jamais en leur chance. Quel choc !

Première de la saison régulière, première équipe qualifiée pour la finale après avoir écarté Oyonnax de sa route (27-15), l’Usap fait figure de légitime favorite pour l’accession en Top 14. Son premier quart d’heure et son entrée dans la partie dimanche à Aimé-Giral ont rappelé aux observateurs s’il le fallait toute l’étendue du talent et de la force de frappe dont disposent les Catalans, bien décidés à connaître à nouveau l’élite. Dans le sillage d’un Melvyn Jaminet, absent des pelouses depuis six semaines et de retour à l’arrière, l’Usap se présentera en finale avec de sérieux arguments. La révélation de cet exercice 2020-2021 s’est signalée par une prestation à nouveau ébouriffante, symbolisée par des relances et des crochets dévastateurs dans la défense du Haut-Bugey. Il ne faudrait pas non oublier les charges rageuses du numéro 8 samoan Genesis Mamea Lemalu, auteur d’un deuxième acte de très fort tonnage contre Oyonnax. Dans cette escouade, comme le reconnaissait Patrick Arlettaz après les débats de la demi-finale (lire p.12), se dégage une certaine sérénité, une force tranquille acquise aussi désormais grâce à l’habitude de ce genre de rendez-vous. La réaction du centre et capitaine Mathieu Acebes au micro du diffuseur rappelait aussi l’appétit et la concentration des Usapistes : "On n’a rien gagné pour l’instant, à nous de rester concentré la semaine qui vient pour faire le job." Des propos corroborés par le demi de mêlée Sadek Deghmache en conférence de presse d’après-match : "Ce n’est pas terminé. Il y a un gros match qui nous attend samedi prochain. On a réussi à atteindre la première étape. Maintenant il faut passer à l’objectif final. Il y a encore plus de pression, d’enjeux, et cela concrétiserait deux années de travail acharné."

Trois ans après leur succès net et sans bavure en finale obtenu sur Grenoble (38-13) sur la pelouse toulousaine d’Ernest-Wallon, les Sang et Or tenteront donc de récidiver. Ce sera cette fois-ci du côté de Montpellier, et du GGL Stadium où les supporters usapistes ne devraient pas avoir de grosses difficultés à répondre présents dans les travées, avec seulement 1 h 30 et quelque 160 kilomètres de route à effectuer. De quoi donner un petit air d’Aimé-Giral et un avantage à la bande de Mathieu Acébès ?

La cerise sur le gâteau pour le BO ?

Ce serait faire injure à l’adversaire de l’Usap, qui ne viendra assurément pas dans l’Hérault pour faire de la simple figuration. À vrai dire, cela pourrait même transcender le camp d’en face. Victorieux d’une demi-finale à couteaux tirés et à couper le souffle jusque dans les derniers instants sur la pelouse de Vannes (34-33), Biarritz va connaître sa première finale de Pro D2, sept ans après la descente aux enfers et la relégation. La bande de Steffon Armitage a écarté tous les obstacles de sa route jusqu’à la finale, dominant Grenoble en barrages à Aguilera (41-14) puis renversant Vannes dans sa forteresse de La Rabine. Les Biarrots, troisièmes de la saison régulière, et considérés comme de sérieux outsiders avant le coup d’envoi des phases finales se sont donc donné le droit de ramener dans l’élite une entité séculaire, forte de cinq Brennus. Quand l’Usap en comptabilise deux de plus.

Ce sont donc deux places fortes du rugby français qui vont donc se confronter, deux clubs qui ont connu les sommets dans la première décennie de ce XXIe siècle.

Pourtant, sur l’aire de jeu montpelliéraine, où les chocs ne devraient pas manquer entre Catalans et Basques, il s’agira d’une finale inédite en Pro D2 (les deux clubs s’étaient affrontés en 1935, 1938 et 1939 en première division). Et rien que pour ça, on en salive d’avance.

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